Opep : le cours actuel du baril néfaste aux investissements

Oil-exploration Chantage, vous avez dit chantage ? … mais non voyons ! et pourtant cela y ressemble …

Alors que le cours du baril a une fâcheuse tendance à dégringoler ses jours derniers, réduisant d’autant la manne pétrolière des pays producteurs, ces derniers tentent un nouvel argument pour justifier une montée des cours …. et une baisse de production, notamment des pays hors Opep. Ils affirment ainsi qu’un baril à 50 dollars s’avère insuffisant pour rentabiliser d’éventuels investissements dans le secteur pétrolier. Des propos tenus alors que la date de la prochaine réunion du cartel arrive à grands pas.

Un baril de brut à 50 dollars n’est pas suffisant pour assurer des investissements qui soutiennent la production, a ainsi affirmé dimanche le secrétaire général de l’Opep Abdullah al-Badri.

Tout en ajoutant que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, insatisfaite du niveau des cours actuels, espérait que les producteurs hors-Opep, la Russie en particulier, réduisent eux aussi leur production afin de permettre une stabilisation du marché.

« Nous exhortons la Russie à contribuer à porter les prix à un niveau acceptable », a ainsi lancé le secrétaire général du cartel.

Selon Abdullah al-Badri, seul un cours en deçà de 70 dollars pourrait permettre de stimuler l’investissement. Précisant parallèlelement que la chute des cours avait eu de larges conséquences sur les projets planifiés par les pays membres : 35 projets sur un total de 165 s’avèrent en effet reportés en 2013.

Rappelons que boosté par le repli du dollar, le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a fini vendredi à New York à 51,55 dollars, en hausse de 1,93 dollar par rapport à son cours de clôture.

Interrogé sur l’éventualité d’une nouvelle réduction de la production lors la prochaine réunion du cartel le 28 mai, al-Badri affirme pour sa part que la décision dépendra de la situation économique« . Tout en prévenant : « si nous sommes confrontés au moindre problème, l’Opep n’hésitera pas prendre de nouvelles décisions pour stabiliser le marché ».

Mais si l’on en croit le secrétaire général de l’Opep certains pays semblent ne pas respecter les consignes dictées par le cartel en septembre dernier. Selon lui, 722.000 barils doivent être encore retirés du marché si le cartel veut respecter intégralement les réductions de production, soit 4,2 millions de barils par jour (bpj).

Un commentaire

Les commentaires sont fermés.