Valeo : pas d’ouverture de parachute pour Morin, selon Chatel

Thierry-morin-valeo La chute risque d’être aussi brutale que douloureuse. Jugez plutôt. Alors que selon le journal Libération, l’ex PDG de Valeo, Thierry Morin, aurait « prévu » de s’envoler du groupe à l’aide d’un superbe parachute doré, l’Etat français, actionnaire de Valeo ne l’entend pas de la sorte.

Luc Chatel a ainsi affirmé que le gouvernement s’y opposera lors de l’assemblée générale des actionnaires. L’Etat semblant apprécier avec modération les modalités de départ offertes à l’ancien dirigeant, alors qu’il a du lui-même mettre la main au portefeuille en vue d’octroyer la bagatelle de 19 millions d’euros d’aides via le Fonds stratégique d’investissement (FSI).

L’objet de la discorde ? Libération rapporte que Thierry Morin devrait quitter l’entreprise avec 3,2 millions d’euros. Une coquette somme pour un départ annoncé lundi en raison de « divergences stratégiques ». Le conseil d’administration du groupe ayant parallèlement décidé vendredi de la nomination de Jacques Aschenbroich comme directeur général.

« L’Etat a accompagné cette société et je trouve choquant que, dans le contexte actuel, on mette en place ce type de rémunération », a ainsi déclaré le porte-parole du gouvernement sur Europe 1. Tout en demandant à M. Morin de faire « face à ses responsabilités ».

L’indemnité de départ de l’ancien PDG est fixée à deux ans de rémunération fixe et variable calculée sur la moyenne des rémunérations perçues au titres des trois derniers exercices précédant son départ, rappelle pour sa part Libération.

Au delà de l’aspect « choquant » de la chose, terme aussi peu juridique que financier, rappelons que l’Etat est présent au capital de Valeo à hauteur de 8% « à travers la Caisse des dépôts et le fonds de modernisation des équipementiers ». Ce qui permet à Luc Chatel d’indiquer que le gouvernement allait s’opposer

Un commentaire

  1. Voilà un dirigeant qui a fait engranger des bénéfices substantiels à sa société et à ses actionnaires par la politique suivie au cours de ces dernières années. Il part pour divergence sur la stratégie et, normal, il réclame l

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