Maudit le Charles-de-Gaulle ?
Alors qu’il venait à peine de reprendre la mer après un an et demi de travaux – dans le cadre d’une grande révision périodique – le porte-avions nucléaire devra être à nouveau immobilisé à la suite d’une usure « anormale ».
Après avoir de nouveau rejoint les flots en novembre, le Charles-de-Gaulle menait depuis un programme d’entraînement qui devait permettre de le déclarer de nouveau opérationnel à la fin du printemps. Suite à ces nouvelles difficultés, le « programme d’activité à la mer » du navire a été suspendu.
Un problème a en effet été découvert sur les arbres de transmission du système de propulsion, a indiqué vendredi la marine. Après examen, deux pièces d’accouplement reliant deux des quatre turbines du Charles De Gaulle à leurs lignes d’arbres se sont révélées anormalement usées.
Résultat des courses : le porte-avions devra être immobilisé « entre plusieurs semaines et plusieurs mois ». Comble de malchance, il sortait tout juste de quinze mois de réparations, lesquelles avaient mobilisé 1700 ouvriers et entraîné 2,5 millions d
Le porte-avions Charles de Gaulle immobilisé plusieurs semaines
Le porte-avions Charles-de-Gaulle restera immobilisé à Toulon « plusieurs semaines » annonce ce soir la Marine nationale. Le bâtiment avait appareillé mercredi pour une mission de plusieurs mois dans l’océan indien. Dès le lendemain, il avait dû rentrer au port, suite à la découverte d’un problème d’isolation d’une armoire électrique. La Marine espérait alors qu’il pourrait repartir avant lundi. Patatras ! « Les investigations menées pour identifier le défaut électrique ont mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité », indique la Marine. Cette soupape va devoir être changée et pour ce faire, « l’ensemble propulsif arrière complètement arrêté ». Cette intervention technique est estimée « à plusieurs semaines ».
Rappelons simplement que le porte-avions sort de plus de trois ans de période d’entretien et de réparations, et de quelques mois de remontée en puissance…
Le Charles de Gaulle abord