Irak : Lagarde sur place pour défendre les intérêts de Total

Iraq-sarkozy Etrange tout de même ce zèle gouvernemental en Irak … Alors que tout comme la presse anglo-saxonne, nous suggérions ici-même que le « renfort » militaire français en Afghanistan ne serait « que » la contrepartie d’un soutien américain pour l’obtention de contrats pétroliers en Irak, la ministre de l’Economie Christine Lagarde doit rencontrer mardi le ministre du Pétrole irakien et d’autres ministres irakiens.

Rappelons qu’à la mi-février un membre du comité exécutif du groupe français Total s’est rendu en Irak pour « discuter d’un renouvellement de la coopération » entre Bagdad et le géant pétrolier français…. soit quelques heures à peine après « l’escapade » du Président .

Un porte-parole du gouvernement français a ainsi annoncé vendredi qu’il s’agissait de réactiver une commission de coopération franco-irakienne restée dormante depuis vingt ans.

Le porte-parole du ministère de l’Economie a indiqué que Total  figurerait parmi les sociétés qui assisteront à la réunion, et qu’un contrat de services pour le gisement pétrolier géant de Majnoon pourrait être évoqué.

Des opportunités commerciales seront également examinées de même que des programmes d’études et de formation, a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Selon des informations communiquées par le groupe, Yves-Louis Darricarrère, directeur général Exploration et Production chez Total s’est rendu en février dernier à Bagdad « pour rencontrer les autorités et discuter avec elles d’un renouvellement de la coopération entre l’Irak et Total ».

« L’Irak est important pour Total historiquement. Nous y sommes nés », a rappelé M. Darricarrère. Faisiant ainsi référence à la première participation de la Compagnie française des pétroles, ex-Total,dans un gisement producteur près de Kirkouk en Irak en 1927.

Tout semble tomber à point à qui sait attendre … le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani lançant parallèlement un nouvel appel d’offres international portant sur 11 champs d’hydrocrabures (pétrole et gaz). Un premier appel d’offres a d’ores et déjà été lancé il y a six mois, portant sur six champs pétroliers et deux gisements gaziers. Une telle opération devrait permettre à terme une augmentation de production de 1,5 million de barils par jour.

Certes Total n’a pas attendu Nicolas Sarkozy pour « lorgner » sur le pétrole d’Irak … mais si l’on en croit certains, ce dernier a pu agir en faveur du pétrolier français dans la vaste opération du partage du gâteau pétrolier irakien.

Le patron de Total, Christophe de Margerie avait affirmé en septembre dernier, dans un entretien au Figaro, que le groupe pétrolier français discutait avec le gouvernement irakien pour revenir en Irak « de manière durable ». Il avait tenu néanmoins alors à tempérer ses propos en précisant que « la législation irakienne » n’était pas encore stabilisée » et que « la sécurité des personnes reste le principal problème, même si la situation d’ensemble s’améliore ».

Lors d’une conférence de presse, à l’occasion du XIXe Congrès mondial du pétrole, M. de Margerie avait d’ores et déjà indiqué le 1er juillet qu’il était sur le point de signer un contrat de services en Irak. Fait quasiment « ignoré » de la presse française à l’époque.

« Nous sommes sur le point de signer un accord pour contrat de service », avait-t-il alors précisé, mentionnant même espérer signer un contrat dans les jours, semaines qui viennent. « Il s’agit juste de contrats transitoires, c’est ce que nous pouvons faire aujourd’hui en raison des problèmes de sécurité. 2009, c’est sans doute un peu trop tôt pour réaliser plus d’investissements » dans le pays, avait-t-il ajouté.

Parallèlement, Bagdad avait annoncé n’avoir pas pu trouver d’accord avec les majors pétrolières pour des contrats d’assistance technique à court terme, ces dernières s’avérant trop « gourmandes ». Cependant, selon le ministère irakien du Pétrole, l’Irak aurait alors proposé des « contrats de services » à plus long terme à 41 compagnies pétrolières étrangères pour six gisements pétroliers et deux gaziers, dont le groupe français.

En août 2007 l

Un commentaire

  1. Apres s’ ete retiré du projet en Iran (south pars) maintenant total aimerai revenir mais je crois qu’il se sont fait doubler par les chinois. de toute facon depuis longtemp je prefère MAU à FP

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