J’ai vécu en direct une crue. C’était en 1980. Quand j’ai vu comme tournait le temps, je me suis dit qu’il fallait mieux rentrer. j’ai pressé le pas. A quelques mètres de la maison, la pluie a commencé. Je n’en avais pas vu comme celle-là avant, je n’en ai jamais plus revu après.
J’aurais pris un bain habillé, je n’aurais pas été plus mouillé.
C’était un orage cévenol.
Bien sûr, Paris, ce n’est pas le sud.
Bien sûr, les crues sont plus rares. La dernière, est de 1910. Elle a mis longtemps à arriver à maturité.
Elle a aussi mis longtemps à s’évacuer.
Or, qu’adviendra t’il de la ville, en cas de crue ?
C’est que le Paris de 1910 et le grand Paris de maintenant, ce n’est plus du tout la même chose.
Imagine t’on les conséquences ? Elles sont pourtant prévisibles et simples.
Le quotidien devient horrible, même si les zones inondées sont peu importantes.
On imagine les dégâts sur les ponts, les voies de communications, les voies souterraines.
C’est tout simplement le collapsus d’une région congestionnée.
« Ce ne sera pas un tsunami, lance-t-on à la cellule de la zone de défense, la crue de 1910 n’est pas arrivée en trois heures, il a fallu dix jours à la Seine pour passer de 3,20 mètres à 8,62 mètres. «
Là aussi, se pose t’on la bonne question ? La remontée des orages cévenols vers le nord ? Apparemment pas.
Bien sûr le relief amplifie les problèmes. Mais la quantité d’eau peut être vraiment importante.
Comme à la Nouvelle Orléans, la zone initialement bâtie n’est pas inondable. Puis la pression foncière a fait le reste.
Quand viendra la crue, car ce n’est qu’une question de temps, on peut dire qu’elle aura des conséquences économiques hors de proportions avec l’évènement lui même. On peut imaginer une « onde » (c’est le cas de le dire) s’étalant sur plusieurs décennie.
Travaux pendant des années, impôts locaux en forte hausse, dévalorisations, communes purement et simplement détruites, à l’image des communes « maintenues » de Verdun.
Une commune comme Brives-Charensac, inondée en 1980, n’a pas fini de panser ses plaies aujourd’hui encore.
Les réseaux de fluide étaient beaucoup moins étendus en 1910. Le quotidien des français était beaucoup plus frustres, ils se contentaient de beaucoup moins.
On imagine au niveau national, l’onde de choc aussi. Les paralysies multiples, mais aussi, les déplacements de centres de décisions ailleurs sur le territoire national. Là serait peur être le coup le plus important.
Dans ce domaine aussi, dormez tranquille, braves parisiens, les autorités ne font rien.
Photo : la crue à Paris : le Crédit Lyonnais, déjà, a coulé !
Vendredi 6 Mars 2009.
bonsoir
pour avoir travailler dans la gestion des risques, j’ai -un tout petit peu- étudié celui de la crue « centennale » de la Seine a Paris.
Un plan d’envergure existe et comporte la description détaillé des risques et conséquences.
Et des moyens mis en
Moi je dis, un jour ou l’autre il va y avoir une météorite qui va se cracher sur marseille (oh si ca arrivera bien un jour..) mais que fais la police ??? que font nos maitres ?? oh moi petit esclave je veux un monde bisounours tout bien douillet où tout est calculé, planifié, dirigé, prévu, administré ..
nos dirigeants manquent de pouvoirs !! trop de liberté ! trop de laisser faire ! TOUT FOUT LE CAMP ! C’EST L’APOCAPYPSE ARGHH J’ETOUFFE VITE ! C’EST DEJA TROP TARD ARGGHHHH …
bah faudrait juste commencer à étaler les zones actives (entreprises, sièges sociaux et administrations) de notre pays sur l’ensemble du territoire français et non le concentrer sur 100 km²… en plus on créerait de l’emploi et on ferait baisser la concentration de population sur pays. les échanges au sein de la france ne seraient plus en étoile et on aurait plus de réactivité au niveau régional.
Inénarrable Patrick Raymond. En d’autres temps, avant l’invention d’Internet, il aurait été obligé de errer en guenille avec une barbe de 3 ans en hurlant à qui voudrait l’entendre que l’heure du jugement dernier est arrivée. Là il peut le faire en pantoufles bien au chaud chez lui. C’est pas beau le progrès ?
votre article m’interpelle personnellement puisque je réside a deux pas de la seine sur les rives de puteaux. Il est en plus pertinent, puisque statistiquement on estime que le risque de crue se manifeste tous les 100ans environ. En terme de probibilités pures le risque est donc chaque année plus grand. D’après le peu d’informations dont ke dispose, un plan d’évacuations a été étudié. Il concerne surtout le musée du louvre (qui se trouve en bordure de seine). Les barrages de régulations et des bassins de rétensions ont etes construits. Ces dispositifs ont déjà évité des catastophe à Paris et sa bonlieue. Mais si les précipitations sont très importantes il faudra se débrouiller…consolation, souvent lorsque les difficultés surgissent les parisiens devienent solidaires…
Noyer les parisiens est une oeuvre de salut publique. Paris n’est qu’un carcinome qui absorbe les ressources de la France et lui restitue des substances toxiques.
Cette ville est à l’image de son club de foot : nulle est chère.
T’as raison ontenk le troll, de même qu’il faudrait construire les villes à la campagne, déplaçons la capitale en province. Pourquoi pas Vichy par exemple ?
T’as raison ontenk le troll, de même qu’il faudrait construire les villes à la campagne, déplaçons la capitale en province. Pourquoi pas Vichy par exemple ?
On devine sur cette carte des zones innondables l’ancien bras de la seine qui partait du XIeme à l’est, qui suivait les actuels grands boulevads et qui se terminait dans de VIIIeme à l’ouest…
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