Hasard, vous avez dit hasard ?
Alors que TOTAL se débat actuellement avec la justice dans le cadre d’une demande de comparution associée au procès de la catastrophe AZF, des syndicats du groupe pétrolier ont affirmé jeudi que leur direction devait annoncer le 10 mars prochain un « projet d’adaptation du raffinage en France » et un « plan de consolidation » de la pétrochimie.
Le programme des « réjouissances » pourrait comporter plusieurs centaines de suppressions d’emplois.
Si à l’heure actuelle, TOTAL a certes confirmé la tenue d’un comité central d’entreprise pour son activité raffinage marketing, aucune autre précision n’a semble-t-il été donnée.
La CGT et la CFDT annoncent d’ores et déjà quant à elles qu’un CCE extraordinaire est convoqué également le 10 mars pour Total Petrochemicals.
Dans un communiqué, la CGT précise qu’en ce qui concerne le raffinage, « 200 à 300 suppressions d’emploi seraient envisagées, avec plusieurs fermetures d’unités de fabrication au sein des raffineries françaises du groupe ». Ces mesures seraient assorties d’un plan de sauvegarde de l’emploi, lequel restant à négocier.
Selon le syndicat, le groupe justifierait sa décision par « l’augmentation des excédents d’essence européens » suite « à la diminution drastique des exportations vers les Etats-Unis », laquelle est induite par la crise économique et financière qui sévit de par le monde.
Le secrétaire du CCE de Total Petrochemicals, Aldo Scalzo (CGT), redoute pour sa part plusieurs dizaines de suppressions d’emplois dans sa branche. Il craint que les sites industriels de Carling (Moselle), Gonfreville (Seine-Maritime) et Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) ne soient particulièrement affectés.
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