Logiquement, entre des prix encore stratosphériques dans la tête des gens, des vendeurs de terrains pressés (ce sont souvent des professionnels endettés), des prêts à taux zéro qui voient leur montant doubler, une obsolescence technologique rapide de l’ancien, il est désormais plus intéressant de faire construire que d’acheter de l’occasion.
La baisse des carnets de commande, en outre donne l’embarras du choix, sans se précipiter.
Dernièrement, j’ai vu des acquéreurs catastrophés : leur maison est bientôt finie, avec 3 mois d’avance et sur le lotissement de 32 parcelles, seule une autre a été vendue…
Un régiment de Stéphane Plazza n’y réussirait pas.
Et certainement plus avec des travaux à deux francs six sous.
Désormais, il faut véritablement baisser les prix, et pas dans des petites proportions.
Les entrepreneurs ont faim.
Ils accélèrent logiquement la cadence et se disputent les marchés.
Autre circonstances aggravantes, dans de nombreux lotissements restent quelques parcelles.
Dans un retour à la normale, ces parcelles se commercialisent difficilement, et il arrive souvent qu’elles soient vendues à prix cassés.
Notamment s’il s’agit d’une opération déjà amortie ou déjà bénéficiaire, ils est courant que les promoteurs se débarrassent d’un souci, d’un reliquat, plutôt que de chercher à le vendre au meilleur prix.
Cette spirale déflationniste du prix des terrains, va entrainer d’une manière générale, la spirale déflationniste immobilière.
la réaction -pitoyable- de certains, est de faire appel à l’histoire : « 2008 s’est bien maintenu, c’est le dernier trimestre qui a craqué », coassent ils.
Toujours est il, que les 3 premiers trimestres, ce n’est plus de l’économie, c’est de l’histoire.
Cela n’a, pour le déroulement ultérieur, plus d’importance, sinon négatives : surendettement des agents économiques et acquéreurs scotchés à des acquisitions économiquement peu judicieuses.
Vendredi 6 Février 2009
oui mais attention aux faillites des entrepreneurs, une maison ancienne existe, une maison neuve n’est qu’une promesse….
A côté de chez moi le prix des terrains dégringole de 150 000 il y a 3 mois à 119 200 aujourd’hui et toujours pas vendu!!!
oui souvent ce ne sont pas les mêmes clients
Nous on aimerais bien acheter un terrain mais pas question à ces prix-là:
A aix-en-provence c’est hors catégorie:
300 000 euros pour 1000 m2. Du pure délire. ET le pire c’est qu’absolument rien ne se vend depuis 2 ans mais rien ne baisse. Je ne comprends pas cette acharnement à vouloir spéculer à ce point là, c’est ecoeurant! Un terrain payer 0 ou presque et quand on propose 200 000 c’est non. Alors qu’ils aillent se faire foutre et ma mutation pour Bordeaux c’est pour l’année prochaine. Je suis fonctionnaire de l’aviation civile. Avec presque 5000 euros par mois je ne peux même pas m’offrir un terrain + maison. Je suis l’un des rares parmis mes collègues à être arrivé en 2005.
Tous les collègues ont acheté pour la plupart 30 000 francs/ 50 000 francs /100 000 francs des terrains de 2000/3000 m2 à l’époque.
Alors pourquoi moi je devrais emprunter sur 30 ans pour une parcelle minable de 1000 m2?
Alors nous allons quitter la région pour le sud-ouest (aéroport Bordeaux) (terrains aux alentours de 50 000 euros pour 1000 m2).
Et à Aix-en -provence les anglais y en a de moins en moins (ils partent ou n’achètent plus du tout). 1 livre c’est presque 1 euros (-30% de déval de la livre en 1 an)
Alors qui leur achèteras leurs terrains pourris à ces prix stratosphériques?
Oui, Aix-en-provence c’est de la folie. Rien ne se vend, rien ne baisse. Si, un
peu des ex-HLM des années 60-70 non insonorisés, non isolés, aux tuyauteries pourries. Un peu de plancher flottant, 2 cuisines Ikéa et hop! Rénové = 230.000 pour 60m2.
Sans parler des studios 20m2 à 500,OO par mois avec garanties etc, et si possible pour étudiant parce que sinon on risque de se retrouver à vide en décembre !