Le notariat en crise grave.

Images_2 La crise économique a touché les études.
Si les notaires ne risquent pas grand chose, leurs employés, eux, sentent le vent du boulet :
– réductions d’horaires,
– licenciements,
– embauches au point mort,
– aucune garantie en cas d’acceptation des réductions d’horaires.
Le licenciement arrivera peut être un peu plus tard, c’est tout.
– On s’attend au bain de sang au niveau national.
Les études n’ont que des frais peu élevés : fournitures, ordinateurs, locaux, mais le gros des frais (90 %), ce sont des frais de personnel.
En conséquence, plus qu’ailleurs, les suppressions d’emplois seront salées. Il est sûr que les notaires, là aussi, vont tenter de conserver leurs revenus.

On en revient au point de départ. A savoir que les activités de base, en période de boum, rapportent tellement d’argent, qu’on laisse tomber le reste.
On se concentre sur la transaction, regarde les successions comme une nuisance (pas assez chères), et on évacue toutes les activités qui étaient possibles, à savoir la gestion immobilière locative, les sociétés, etc…
Les notaires ont laissés beaucoup de monde s’installer sur ce qui aurait pu être des activités de remplacement.
L’argent, trop facile des transactions s’est chargé de tuer tout effort.
Ils ont aussi, largement laissé la négociation aux agents immobiliers.

En bref, ils se suicident à petits feux. Eux aussi, avaient oublié l’époque, si lointaine, où ils étaient certes des notables, mais presque dans la gêne. C’est le boum immobilier d’après guerre qui avait fait leur fortune.

Dimanche 15 Février 2009

(11 commentaires)

  1. Je confirme le diagnostique. Après s’en être mis plein les poches pendant 10 ans, certains notaires s’inquiètent de savoir comment ils vont payer les charges salariales de Janvier. Et à moins de puiser dans leur patrimoine perso ( on peut toujours rêver) ce sont les employés qui vont trinquer.

  2. @JB,
    Petit rappel les charges salariales sont payées par les salariés… pas les charges patronales. (d’une point de vue comptable c’est pas la même chose)
    De plus elles (les 2) sont indexées au montant du salaire brut.
    Mais c’est clair moins de biz pour les notaires en dehors de leur rôle d’officier publique, moins d’emplois dans leur cabinet…

  3. Effectivement , je voulais dire patronales.
    ( j’entendais salariales par sur les salaires).

  4. Les charges patronales ou salarial, au final c est l employeur qui les paie.
    La dette public ou privee, au final, c est le contribuable qui les paie.
    Cordialement,

  5. @wayside,
    Si vous allez dans cette logique ont peu dire finalement ce n’est pas l’employeur qui les paie, mais le client…

  6. Les « charges » patronales et salariales, c’est du SALAIRE, ça paye le TRAVAIL.
    L’expression impropre « charge » est une manipulation sémantique.

  7. Les « charges » patronales et salariales, c’est du SALAIRE, ça paye le TRAVAIL.
    L’expression impropre « charge » est une manipulation sémantique.

  8. je vais pas pleurer.
    ils vont revenir aux fondamentaux. c’est bien.
    quand je vois certain etre notaire mais aussi administrateur de société de construction et de location d’un parc hlm d’une ville de moyenne importance…….
    certains lotisseurs….

  9. Bonjour,
    Employés du notariat, en activité ou licenciés, vous êtes tous cordialement invîter à boycotter l’université du notariat du 30 mars 2009 à Porte Maillot.
    Venez mais n’y participez pas. Laissons les petits fours aux notaires et leur président! Qu’ils continuent à se goinfrer sur le bon dos du licenciement économique.
    Glam’

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