Floride : trouville sur mer

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Images Les prix médians en décembre 2005 s’établissaient à 322 300 $, 215 200 $ en décembre 2007, 106 900 $, il y a deux mois.
Et là, nous ne sommes pas dans la « Rust belt ».
C’est pire.
En effet, le tertiaire ne repose sur rien et le taux de chômage explose de 3.5 à 9.8 % de la population. Encore s’agit il d’un taux « moderne » (lire largement trafiqué et à multiplier par 3).
la criminalité augmente, les inscriptions à l’école baissent.
Bons de nourriture, soupes populaires, faim, électricité coupée, la crise a désormais largement débordée le domaine immobilier.
On ne voit pas ce qu’une « relance » pourrait d’ailleurs bien relancer. On ne peut noter qu’un déphasage et un abattement extrême. La boomville engendrée après guerre est devenue une busttown.
En même temps, on ne peut qu’être frappé par la modestie des ressources, hors endettement, des ménages présentés…

An niveau global, Le FMI est désormais sans un rond, c’est clairement dit dans la presse Britannique (« Fund needed an urgent cash infusion » ), beaucoup plus édulcoré en France : « il pourrait avoir besoin de davantage de fonds dans les six mois, afin de financer les plans de sauvetage de pays victimes de la crise financière. »
Dans un cas, c’est imminent et tout de suite, dans l’autre éventuel et dans six mois.
Mais le constat est le même : tout le monde a besoin d’argent… Les uns pour manger, les autres pour prêter aux états avec comme condition de continuer à serrer le kiki au populo.

On n’est donc pas sorti de la M… ouise.

Lundi 9 février 2009

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(9 commentaires)

  2. sachant qu’un pays développé posséde 8 secteurs industriels de base, oui c’est un pays sous développé.

  3. Bonsoir
    Il y a bien 10 ans pendant un cours d’organisation au CNAM le professeur de l’époque nous avais décrit les USA (dont il était fan sur bien des aspects) comme : Des îlots de haute technologie au milieu d’un océan de moyen âge
    Manifestement cela ne s’est pas arrangé depuis
    cdlt

  7. @Three piglets
    L’économiste historien Paul Bairoch définissait les pays en voie de développement comme des nations à secteur tertiaire hypertrophié, d’où ce qu’il faut penser de la « modernité » post-industrielle.

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