Le cours du pétrole franchit le seuil de 50 $ à Londres

Iowaoil50thcake Du jamais vu depuis le 1er décembre 2008 ! Le cours du pétrole a franchi en séance la barre des 50 dollars à Londres.

Principaux facteurs incitant à la hausse : un pic de consommation dû au froid, la guerre du gaz entre Russie et Ukraine, et le conflit entre  Israël et Hamas. A défaut de faire ressusciter les morts Palestiniens, ceci pourrait être vu – éventuellement – comme un possible « impact positif » de la situation pour les gouvernements – mais non les populations – des pays arabes, dont la manne pétrolière se voit ainsi « articificiellement » gonflée par la hausse des cours.

Néanmoins, la tendance haussière semble toucher à sa fin aux Etats-Unis, les cours achevant la journée de mardi légèrement en baisse.

Vers 10H15 GMT, le cours du Brent s’échangeait ainsi à 50,95 dolllars, en hausse d’1,27 dollar, gagnant 92 cents à la cloture à 53,32 dollars le baril.

En l’espace de 10 jours, les cours du pétrole ont ainsi regagné 30% de leur valeur à Londres, alors qu’ils avaient chuté jusque sous les 35 dollars en décembre, leur niveau le plus bas depuis plus de quatre ans. Selon un effet boule de neige, la situation provoque éjgalement un regain d’intérêt des fonds d’investissement pour les matières premières, plus que « boudées » au dernier trimestre 2008.

Coté US, les cours du pétrole sont repartis à la baisse ce mardi après être repassés temporairement au dessus des 50 dollars. A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril américain de « light sweet crude » perdait ainsi 36 cents à 48,85 dollars.

Les investisseurs attendent mercredi la publication des stocks de brut américains, qui devraient ressortir en hausse. Une telle annonce pourrait conduire à un fléchissement des prix du brut.

Parallèlement, le géant pétrolier américain Chevron a annoncé mardi avoir levé l’état de « force majeure » sur ses chargements de brut au terminal d’Escravos, au sud du Nigeria, lequel avait été déclaré en novembre suite à des attaques contre ses infrastructures. La compagnie a ainsi informé que les opérations de production et de déchargement avaient repris.

Sources : AFP, La Tribune