La Rubrique de H. Taxpayer. 29 janvier 2009

Images Tir à l’arme lourde sur les banquiers (presse anglo-saxonne)… Plus la situation se dégrade, plus les journaux deviennent virulent sur la cupidité, la suffisance et l’insuffisance des banquiers, que ce soit le New York Post où ce qui faisait figure de CEO claquait 1.2 million de $ pour décorer son bureau, distribuait en vitesse 4 milliards de $ en bonus, tout en demandant 20 aux contribuables, ou le Daily Mail de Londres.
En effet, les banquiers ont simplement arnaqué sur le taux d’intérêt, en transformant les comptes rémunérés à bon taux, par des comptes rémunérés au minimum (0.08 %).
Dans ce contexte là, le gout du lucre le dispute à la crétinerie.
Pensent ils (déjà c’est une question) et pensaient ils s’en tirer sans casse ?
Plus la crise va s’aggraver, plus la tentation d’offrir leur tête au peuple sur un plateau sera grande.
Plus le tissu social se déchire, plus cette question prend de l’acuité.
Quand à Californie, « qui avait la plus grosse » (bulle immobilière), elle approche du point de collapsus de l’état. En effet, toutes les solutions sont mauvaises. Augmenter les impôts, c’est impossible, vu l’état

des contribuables (et la non-progressivité des impôts d’états aux USA), diminuer les dépenses conduit aussi à l’aggravation de la crise.
Février est le point d’arrivée. Allez, monsieur le gouverneur, un petit effort, dites à vos créanciers qu’ils l’ont dans le C… au lieu de vouloir saigner les petites gens.
Le droit à la banqueroute est général aux USA.
De toute évidence, c’est beaucoup plus réaliste : on a jamais vu un gouverneur lynché par des banquiers en colère (ils ne sont pas assez nombreux, et dans le contexte actuel, pas les moyens d’être en colère), par contre, une foule de sans emplois, cela peut être beaucoup plus vindicatif.
Le taux de chômage officiel atteint 9.3 %. On peut allègrement le multiplier par deux pour les hommes et trois pour les femmes. Il n’avait atteint que 9.9 en 1993 (en étant beaucoup moins manipulé).

Le point de vue de Roubini est notablement différend de celui du FMI. Alors que l’un annonce 0.5 % de croissance, l’autre 0.5 % de récession (croissance dans les pays en développement).
En réalité, c’est « l’illusion chinoise » qui prédomine encore.
Le pays est trop addict aux exportations pour continuer à croitre. Avec des exportations représentant près de 40 % du pib (une fois éliminé la fiction du PPA -parité de pouvoir d’achat-), non seulement la baisse des exportations pénalise la croissance, mais provoque une décroissance interne au moins égale.

Jeudi 29 janvier 2009

(5 commentaires)

  1. Happy taxpayer. Très sollicité en ce moment. (nous sommes tous, d’ailleurs des Happy taxpayers qui s’ignorent -enfin pas tant que ça-.).

  2. C’est un parisien qui vous parle, qui bosse dans les gadgets (je me suis trompé au moment de faire mes études alors que j’étais prems de la classe, maintenant difficile de revenir en arrière): il faudrait revenir à la campagne, vivre entre sa famille, ne pas trop se faire chier et garder du temps pour lire et pour jouer aux cartes! Vive la liberté!

  3. oui nam mais il faut que le mental suive…..et ce n’est pas évident!
    c’est renoncer a beaucoup de choses…..

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