Explosion à Dunkerque dans une raffinerie Total

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Raffinerie_dunkerqueajm2 Voilà qui devrait – peut-être ? –  relancer le débat sur causes et éventuelles responsabilités engagées lors de la catastrophe dite AZF survenue à l’usine Grande-Paroisse de Toulouse (groupe Total) le 21 septembre 2001.

Un camion a explosé jeudi dans une raffinerie du géant pétrolier français faisant 1 mort et 5 blessés. Selon France Info, peu de détails sur les circonstances de l

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  2. 20 Minutes :
    NORD – L’accident a eu lieu dans une zone à haut risques où se côtoient treize sites classés Seveso…
    Un mois avant l’ouverture du procès AZF de Toulouse, c’est une belle frayeur que viennent de vivre les habitants du littoral dunkerquois. Une explosion a eu lieu ce jeudi après-midi dans une zone de maintenance de la raffinerie Total située à Mardyck, près de Dunkerque.
    Un homme brûlé à plus de 90% est mort des suites de ses blessures. Cinq personnes ont été blessées et héliportées vers le CHR de Lille. Quinze autres agents ont également été choqués par la violence de l’explosion.
    D’après l’entreprise Total, jointe par 20minutes.fr, c’est un camion d’assainissement et non de raffinage qui a explosé. Le véhicule procédait à la vidange d’une fosse, mais on ignore encore les raisons de cette explosion. «Le feu a pris vers 15h30, ont indiqué les secours. Il a été circonscrit par l’exploitant lui-même vers 16h15».
    Une zone à haut risques
    La raffinerie de Fort Mardyck est un site classé Seveso II. «On a déjà treize sites classés Seveso à Dunkerque, imaginez l’effet de domino s’il y avait une explosion… », s’inquiétait dans nos colonnes Jean Sename, président de l’Adelfa (Assemblée de défense de l’environnement du littoral Flandre-Artois) en 2007. D’après les premières informations, l’explosion de ce jeudi n’a pas eu l’«effet de domino» craint par ce responsable associatif.
    Dans les commentaires, romarin, qui dit avoir travaillé dans les usines voisines, estime que Total a du «bol» qu’il n’y ait que 6 blessés: «Avec toutes les usines qu’il y a autour ça aurait pu être la grosse cata». «Le sinistre a vite été maîtrisé, nous précise Total. Tout risque d’extension aux usines voisines a été écarté.»

  3. Raffinerie Total: la déflagration pas due à l’explosion d’un camion-citerne
    DUNKERQUE (Nord), 30 jan 2009 (AFP)
    La déflagration survenue jeudi dans un atelier de maintenance d’une raffinerie Total près de Dunkerque (Nord), qui a fait un mort et cinq blessés, n’est pas due à l’explosion d’un camion-citerne, hypothèse initialement privilégiée, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
    « On a parlé initialement d’un camion-citerne, au sens de citerne d’essence, c’est inexact. Il s’agit d’un camion de nettoyage et de vidange avec une citerne d’eau, et le camion n’a pas explosé », a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Dunkerque Philippe Muller.
    La société Ortec, propriétaire du camion, était chargée de nettoyer une cuve remplie de boues, de déchets d’hydrocarbures, liée à l’installation de maintenance du site.
    « C’est à l’occasion de cette opération qu’il y a eu un nuage de gaz, qu’il y a eu une étincelle et qu’il y a eu embrasement de ce nuage. Il n’y a pas eu à proprement parler d’incendie du hangar » de l’atelier, a précisé le procureur lors d’un point presse vendredi en fin de journée.
    « L’origine de cet échappement de gaz n’est pas connue, donc je ne peux pas dire si ça vient du camion, si ça vient de la cuve, si ça vient d’autre chose », a ajouté le procureur, qui s’est rendu sur le lieu de l’accident, survenu jeudi vers 15H30.
    « De même, l’origine de l’étincelle: apparemment, ça ne vient pas du camion, ça vient d’un autre matériel qu’on n’a pas pu identifier », a-t-il ajouté.
    Le procureur a indiqué qu’il ouvrirait lundi une information judiciaire contre X pour homicide et blessures involontaires dans le cadre du travail.
    Le chauffeur du camion de la société Ortec, gravement brûlé, a pu être interrogé et a confirmé qu’il y avait eu « une forte odeur d’essence » et qu’à un moment donné, du gaz qui s’est embrasé », mais n’a pas été capable de dire « de quelle manière ce gaz est venu », selon le procureur.
    Il est possible qu’il s’agisse d’un accident, « sans qu’il y ait aucune faute, aucune responsabilité », a ajouté le procureur.
    L’assistant du chauffeur du camion, un homme âgé de 31 ans, très gravement brûlé, est décédé jeudi en fin de journée.
    Outre le chauffeur, deux autres personnes sont toujours soignées pour des brûlures, au centre hospitalier de Lille.
    Deux autres personnes ont été plus légèrement blessées et une quinzaine d’autres ont été choquées.
    La Raffinerie des Flandres, classée Seveso II haut, est située près du port autonome de Dunkerque, dans une zone comprenant plusieurs entreprises pétrochimiques. Quelque 700 personnes travaillent sur le site, dont la moitié sont salariés de sociétés sous-traitantes.

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