Mi-séance CAC : plombé par Carrefour et les bancaires

Il y a des jours comme cela où le marché semblerait prêt à monter, mais où il est contrarié par quelques nouvelles ou titres en difficulté. C’est le cas ce matin, avec une préouverture pressentie en légère hausse, suite au repli limité hier des places amércaines et au bon comportement des places asiatiques. Mais le CAC a rapidement basculé dans le rouge, plombé par la chute de Carrefour suite à un avertissement sur résultat, à la nouvelle chute des valeurs bancaires, ou encore de Vinci, en raison de la sortie partielle d’un investisseur important. Il cède ainsi actuellement 0.8% à 3216 pts, alors que le DAX s’inscrit par exemple en hausse de 0.7%.

Sur le front des valeurs du CAC, on notera ainsi le plongeon de 8% de Carrefour, suite à un avertissement sur résultats. BNP (suite à des difficultés dans le dossier Fortis) et la Société Générale ne sont pas loin, avec des replis de 7.7%. Vinci, qui vient de voir un de ses actionnaires réduire sa participation de 8 millions de titres placés à 27.50 euros cède 4.7%. Schneider, qui a aussi lancé un avertissement sur son CA, et qui s’incrivait en baisse marquée en début de séance, ne cède plus que 0.6%.

A l’inverse, on notera de belles hausses sur le marché. Ainsi, Michelin progresse de 4.3%, suivie par Sanofi avec +3.4% et Essilor à +3%.

D’un point de vue graphique, peu de nouveau par rapport à hier, alors que le CAC continue d’évoluer dans les mêmes eaux. La résistance des 3260 a bloqué ce matin le marché, tandis que le niveau des 3200 semble lui apporter toujours du soutien.

A suivre dans l’après-midi avec l’ouverture des places américaines.

En attendant, l’euro aligne une nouvelle séance de forte hausse, et cote 1.46 dollars après un pic au dessus des 1.47 en matinée. En 6 séances, la devise européenne est ainsi passée de 1.3 à 1.46, soit plus de 12% de progression. Et la hausse se monte désormais à près de 16% depuis le début du mois. Chose étonnante, et contrairement à ce qu’il s’était passé ces derniers mois, le pétrole ne suis absolument pas, puisqu’il a reperdu beaucoup de terrain encore hier, pour revenir sur les 40 dollars le baril de brut. Il cote actuellement 40.5 dollars. Entre la baisse du dollar et la baisse du baril, voilà qui fait terriblement mal aux pays producteurs de pétrole. Les Etats-Unis ont-ils trouvé une nouvelle arme ?

A lire également :
Analyse CAC 17/12/08
Analyse Nasdaq 16/12/08
Analyse DJ 16/12/08