Ca en deviendrait presque une habitude : les marchés américains ont de nouveau vivement décroché en toute fin de séance, perdant à la clôture environ 3%. Les marchés asiatiques ont pourtant eux plutôt bien résisté, finissant en ordre dispersé autour de l’équilibre, tandis que les contrats futures US indiquent une ouverture en très légère hausse. Mais le marché parisien n’en a que faire, puisqu’après une ouverture en repli d’environ 1.5%, il a rapidement accéléré sa baisse, tentant un rebond sur les 3100 avant d’aller chercher vers 10h les 3060/3070, niveau sur lequel il semble vouloir résister dans l’attente des chiffres très craints du chômage américain. Il cède toutefois actuellement près de 3% à 3068pts. Le support gris expérimenté hier et situé vers 3085 semble donc avoir été cassé, même si nous manquons de recul par rapport à ce tracé qui pourrait être réajusté en fonction de la clôture de ce soir.
Le risque est en tout cas d’une nouvelle déprime des marché et un retour en direction des plus bas annuels. Mais ces chiffres du chômage tant craints et qui ont été vendus par le marché, pourraient bien susciter des achats sur la nouvelle, que ces chiffres soient bons ou mauvais d’ailleurs, à l’image des dernières réactions du marché à la consommation/moral des ménage ou au PIB US.
Sur le front des valeurs du CAC, on notera quelques bien maigres hausses, avec Essilor en tête du palmarès avec un gain de 4% . Elle est suivie par la Société Générale, en hausse de 2.5%. Pour le reste, il faut aller chercher Sanofi, troisième et dernière hausse, avec +0.4%.
Du côté des baisses, c’est le plongeon pour EADS, Alstom et Total, qui cèdent toutes trois plus de 6%. Mais d’autres poids lourds comme GDF Suez ou EDF pèsent également sur la tendance, avec des baisses de plus de 5%.
L’euro, après un rebond en fin de séance hier, se repli de nouveau et revient sur le niveau des 1.27 dollars.
Côté baril de pétrole, rien ne va plus par contre après une nouvelle forte chute hier de plus de 6%. Et même si l’on enregistre un léger rebond aujourd’hui au dessus des 44 dollars le baril de brut, le marché semble se diriger tout droit vers le support des 40 dollars, 6 mois à peine après avoir touché les 150…
A noter que je ne serai sans doute pas en mesure de vous proposer une analyse détaillée en clôture ce soir ni lundi midi, même si je ferai mon maximum. Bon we à toutes et tous.
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L’économie américaine a détruit 533.000 emplois en novembre, le pire chiffre depuis 1974.
Après 403.000 emplois perdus en octobre et 320.000 en septembre, la première économie mondiale a détruit quelque 533.000 postes de travail le mois dernier. Le pire chiffre depuis 1974. Du coup, le taux de chômage grimpe à 6,7%, au plus haut depuis quinze ans.
Une hécatombe ! L’économie américaine a détruit 533.000 emplois en novembre, faisant monter le taux de chômage aux Etats-Unis à 6,7%, un plus haut depuis plus de quinze ans, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés ce vendredi par le département du Travail. Les analystes tablaient sur 325.000 suppressions d’emplois et un taux de chômage à 6,8%.
Ces chiffres sont d’autant plus mauvais pour l’économie américaine que le ministère a revu en forte hausse le nombre d’emplois détruits au cours des deux mois précédents: 403.000 en octobre (au lieu des 240.000 annoncés initialement) et 320.000 en septembre (au lieu de 284.000). Cela porte à 1.276.000 emplois perdu en 3 mois aux USA.
Ces destructions ont fait monter le taux de chômage de 0,2 point par rapport à octobre. Il faut remonter à octobre 1993 pour retrouver un taux de chômage supérieur à 6,7%. Concernant les destructions d’emplois, le ministère note qu’elles ont été fortes dans les principaux secteurs de l’industrie, qui a perdu 163.000 emplois, mais encore plus importantes dans le secteur des services, qui a supprimé 370.000 emplois.
Le secteur des services, qui représente plus de 80% des emplois américains, a représenté « environ deux tiers des suppressions d’emplois récentes », alors qu' »au cours des huit premiers mois de l’année, les pertes d’emplois avaient été en majeure partie limitées aux secteurs de la construction et de l’industrie manufacturière ».
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20081205trib000318453/leconomie-americaine-a-detruit-533.000-emplois-en-novembre-le-pire-chiffre-depuis-1974.html
C’est vrai que ca commence a bien faire. Mais bon j’ai espoire après l’élection d’Obama.
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