Les pompes à chaleur, largement subventionnées ont eut un peu trop de succès. Désormais, certaines seront exclues du cadre du crédit d’impôt (les pompes à chaleur air/air) et les autres (air/eau) verront le crédit réduit de 50 % à 40 %.
Deux remarques : l’état désormais ne subventionnera plus les pac air/air, car souvent, c’était détourné. Le principal motif de leur pose, c’était la climatisation l’été, donc, un gaspillage d’énergie et non une économie.
D’autre part, les professionnels ont trop tiré sur la corde avec les pac air/eau.
En réduisant les frais de pose à des montants ridicules et en majorant abusivement le matériel, on a abouti à la baisse du crédit d’impôt.
Il reste à espérer que le prix des PAC air/air deviennent désormais corrects.
Au niveau technique, il n’y a finalement rien qui justifie un tel écart avec les chaudières fossiles, sinon un effet de mode.
Le cout pour les finances publiques est incriminé, mais on ne fait pas de politique sans argent, et l’on a trop tardé aussi à faire un indispensable travail de norme.
De plus, créer un crédit d’impôt, dans le cadre d’une économie de marché (lire : économie de l’oligopole), c’est créer des rentes de situations très gouteuses.
Le pendant naturel du crédit d’impôt, c’est une fixation administrative des prix.
Reste que la folie des pompes à chaleur doit bien être analysée comme une folie.
Le même panurgisme que pour la bulle immobilière s’y remarque.
Une personne en fait installer une, les voisins l’imitent, absolument sans penser à rien.
Le bilan thermique n’est même pas évoqué, les problèmes d’isolation, non plus (trop de travaux souvent), le solaire thermique est encore confidentiel et n’a pas subi le même engouement.
Le fossile est fui, alors que ce n’est pas forcément une mauvaise solution à l’heure actuelle.
Dans ce domaine, la rationalité est encore trop peu répandue, et