Lionel Levha , le directeur général de la filiale italienne de Total a été interpellé mardi à Rome.
Il se serait vu notifier un mandat d’arrêt délivré par le parquet de la région de la Basilicate, dans le sud du pays.
La compagnie pétrolière a dans un premier temps minimisé les faits de son côté, précisant par la voie d
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Corruption: arrestations d’hommes politiques et d’un entrepreneur à Naples
AFP 17.12.08 | 09h42
Plusieurs responsables politiques et un grand entrepreneur de Naples, dans le sud de l’Italie, ont été arrêtés mercredi matin pour corruption impliquant aussi un conseiller municipal qui s’est suicidé il y a trois semaines, a indiqué l’agence Ansa.
Le parquet de Naples a délivré 13 mandats d’arrêt, envoyant l’homme d’affaires Alfredo Romeo en prison. Les 12 autres personnes, dont le conseiller qui s’est suicidé, Giorgio Nugnes, sont visées par des assignations à résidence.
Le parquet accuse ces derniers d' »association de malfaiteurs visant à fausser les appels d’offres ainsi que de corruption », selon l’agence.
L’affaire implique la société « Global service » de Romeo qui aurait remporté un appel d’offres truqué en 2007 d’un montant de 397 millions d’euros pour l’entretien des rues et du parc immobilier de Naples, couplé à la gestion des cantines scolaires.
Deux députés, un de droite et un de gauche, deux responsables municipaux et un policier figurent parmi les suspects, selon la même source.
Le conseiller Nugnes (gauche), mort le 29 novembre, était soupçonné d’avoir été un instigateur de violence au plus fort de la crise des déchets de Naples au printemps dernier.
Il avait été assigné à résidence fin octobre. Au moment de son suicide, la presse a évoqué une autre enquête, jugeant l’instigation à la violence insuffisante pour ce geste.
Ces arrestations surviennent au lendemain d’une quinzaine d’autres interpellations, dont celle du patron français de Total Italie, pour corruption dans le cadre de l’exploitation de pétrole dans le sud du pays.
Dans une autre affaire, 38 personnes, dont Carlo Toto, patron de la deuxième compagnie aérienne italienne Air One, et le maire de Pescara (sud) sont mis en cause pour corruption, concussion et escroquerie.