Emeutes en Grêce : insurrection ou révolution ?

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Images Il y a plus que la protestation contre le meurtre d’un jeune homme de 15 ans.
Les troubles font tâche d’huile, et on pensait avoir affaire à des autonomistes d’extrême gauche.
Le pouvoir, bi-partisan comme partout en occident, ne comprend rien.
Pasok et Nouvelle-Démocratie propose la pareille et la même politique.
Seul le guignol qui l’applique est différent.
Les scandales passent inaperçus en période de prospérité.
Là, tout le monde se sert la ceinture, et toutes les tranches d’âge de la population ont la rage.
Que des jeunes se révoltent, c’est, à la limite normal.
C’est souvent un passage de la vie, et ils étaient directement émus par le drame.

Mais, là, l’état a cessé d’exister. Il n’existe plus que la police anti-émeute.
Et il n’existe pas de porte de sortie comme dans les évènements de mai 1968.
Les accords de Grenelle avaient tout arrêté.
La porte de sortie pour la Grêce, c’est la rupture de l’union européenne.
Les gnomes politiques grecs n’ont même pas assez d’intelligence, ni pour avoir peur, ni pour envisager des schémas de sortie.
Tout a été déblayé par la politique européenne et mondialiste.
Il ne reste désormais plus que le face à face entre rue et cercle de pouvoir.
Le 29 mai 2005, les électeurs français ont clairement envisagé la politique de « Tabula Rasa ».
On n’a pas demandé leur avis aux grecs.
Désormais, ils le donnent.

Vous voulez acheter un logement en Grêce ????

Mardi 9 décembre 2008

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(9 commentaires)

  1. C’est en faite un vieux malentendu qui éclate en Grèce.
    Les seules forces qui résistaient aux allemands pendant la seconde guerre mondiale étaient communistes (le prolétariat grosso modo) et par la suite logique des choses elles méritaient une présence aux affaires du pays a la libération.
    Yalta (sir W. Churchil) en a décidé autrement.
    Les communistes ont étaient criminalisés, traînés dans des goulags royalistes etc. (Theo Angelopoulos parle merveilleusement de ça dans ses films)
    Une société congelée dans les compromis et le consumérisme est en train d’éclater.
    Ce n’est que logique.

  2. Cela semble être la révolte des jeunes exclus du système, les petits boulots, les « vrais » boulots à 750

  3. @Eric:
    Il me semble que tu te trompes de cible.
    J’ai plus de 50 ans, pas connu les trente glorieuses de mes parents, et j’ai pas revendu mon appart 10 fois, je vis en HLM.
    Le problème est le *partage des richesses produites* par ceux qui travaillent.
    Richesses accaparées par les gros actionnaires et autres rentiers dont certains sont jeunes, il leur a suffit de naître dans une famille à gros patrimoine.

  4. @Dom
    Je n’ai pas de cible en ligne de mire. En tous cas, pas celle que tu imagines.
    Le vrai problème est bien celui que tu cites mais la réalité c’est une partie de la population des seniors qui a largement bénéficié de l’état providence et soutient sa disparation pour les jeunes génération.
    Le partage des richesses produites: telle est bien la question! Mais la soupe populaire pour les uns et les campings cars pour les autres, ça ne me parait pas être la bonne réponse.
    Il faut effectivement voir la situation dans son ensemble mais aussi dans ses détails les plus révélateurs d’un monde qui marche sur la tête.
    On peut également attaquer le patronat et il se trouvera au milieu du lot des patrons honnêtes et soucieux de leurs employés (j’en connais). La généralisation est souvent excessive mais difficilement évitable quand on veut avancer.
    Cordialement.

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