Recession…

Il fallait être ouvert sur le monde, nous disaient ils, c’était la clef de la prospérité, contre le bouc émissaire du protectionnisme, chargé de tous les vices.
Exportations et importations américaines, mais aussi chinoises, se contractent.
Si l’excédent chinois est plus fort que jamais, le nombre d’usines fermées explose.
Bien sûr les propriétaires partent sans payer leurs employés.
Mais, d’un autre côté, cet excédent ne devrait être qu‘un chiffre virtuel.
Il ne sert à rien, ne fera rien, sinon de grosses pertes.
L’excédent allemand n’a servi qu’à faire des placements immobiliers-papier idiots, les excédents saoudiens et russes, pareils, les excédents nippons et chinois ne devraient pas faire exception et n’ont pas fait exception, d’ailleurs.

le plan Paulson change de visage, au grand dam des banques.
Elles sont punies par là où elles ont pêchées, on ne rachètera plus leurs cochonneries, on les nationalisera, mais, aussi, on va aider les propriétaires immobiliers…
ENFIN, dira t’on, mais tout est inutile.
La crise immobilière a désormais atteinte de telles proportions, qu’il est désormais bien tard et certainement trop tard.
Pourtant, les récessions annoncées restent fort civiles, politiquement correctes et bien propres sur elles, quelques dixièmes de point au dessous de 0 %, mais pas plus de – 0.9 %.
Pour l’OCDE, il faut réformer, mais pas trop : « Dans ce cas, une coopération internationale sera souhaitable pour éviter toute action susceptible de fausser la concurrence ou de reporter les problèmes sur d’autres pays  « .
Bien entendu, l’effet de la récession US, de la gabegie financière et du n’importe quoi de classe, n’est pas considéré comme « reporter ses problèmes sur d’autres ».
C’est reporté sur ceux qui travaillent, les pauvres, les classes populaires, d’ici ou d’ailleurs, ne chipotons pas.

Le vocabulaire a aussi son importance. Dans un article, on parle de…