Obama annonce 2.5 millions d’emplois.

Images_6 Et on annonce par ailleurs que 1.2 ont disparus depuis le début de l’année.
Bien entendu, on n’est pas encore à la fin, et bien d’autres vont disparaitre en novembre/décembre, avec une période de fêtes qui s’annonce catastrophique.
Si l’autisme du congrès et de la Maison Blanche sur l’automobile, on pourra immédiatement y rajouter 3 autres millions, et dans l’année, assister à l’effondrement complet de l’économie US.
Sans doute des dizaines de millions de licenciements.
Aucun pays ne peut survivre à l’effondrement de son secteur automobile.
Ces créations auraient lieu sur la verdisation de l’économie.
Vu le retard des Zétazunis en la question, la création peut être massive sur plusieurs secteurs.

Mais la question est de savoir si un électrochoc peut avoir lieu. Un président de la Fed de New-York (T. Geithner) au trésor, ce n’est guère original, même si cela marque une rupture avec Goldman Sachs.
Un bal des revenants…
Le taux d’inflation réel, d’après le site de john William atteindrait 14 %.
A comparer avec le rendement des obligations d’état, et la progression de la masse monétaire M3, toujours d’après ce site : 10 %.
On a donc bien atteint le stade du crédit crunch. Et le keynésianisme est de retour.
En effet, JM Keynes préconisait l’euthanasie du rentier.

Bon, dans ce cas d’espèce (le mot sonne juste), ce sont les détenteurs de $ en monnaie et T-Bond qui sont roulés dans la farine.
Bien entendu aussi, cela n’apporte rien au propriétaire endetté, si ce n’est des ennuis supplémentaires.
Son « placement » est en première ligne pour subir le crunch, sa dette est constante, ses revenus décroissants.
Toute mesure de consolidation mettra plusieurs années à faire leur effet, sauf un gel des transactions et prêts.
La logique économique crue, est donc, aux Zétazunis, l’abandon pure et simple du bien, avec la dette.

Dimanche 23 novembre 2008.

Un commentaire

  1. L’Angleterre a survécu à la disparition de son secteur automobile. Certes ça a été en remplaçant cela par la bourse, et maintenant la bourse …

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