Nouvelles du Monde II

Le plan de relance du gouvernement chinois est complété par les autorités locales.
Elles rajoutent 10 000 milliards de Yuan au pot (1100 milliards d’euros), aux 4000 du gouvernement central, et ce plan concerne, lui, l’économie réelle.
Le lac Baïkal, lui, est sauvé, le Kombinat qui le polluait avait, suite à une colère présidentielle, eu droit à sa station d’épuration.
Depuis, l’oligarque qui le possédait, Oleg Deripaska, a fermé l’usine.
Complètement lessivé, comme beaucoup de ses semblables, il a arrêté l’usine qui ne vendait plus sa cellulose aux chinois. (Et pan sur la théorie du découplage).
Comme l’usine occupait 2200 personnes, sur une population de 15670 de la localité de Baïkalsk, on voit l’ampleur de la crise. 1379 personnes ont été licenciés. On parle d’explosion sociale.

L’indice Case-shiller est paru aux USA.
La baisse atteint 17 % sur l’année.
les prix sont revenus à 2004, la chute est sévère et violente, particulièrement en Californie, Floride et Nevada, Cleveland, Detroit et Chicago font mieux. 
La bulle immobilière était ENCORE plus grosse en Europe, et MONSTRUEUSE en France.
En résumé, l’immobilier, assis sur rien, dégringole, l’immobilier ayant des usines à proximité résiste mieux. Même si les usines sont très malades.

En parlant de pays, cette fois, assis sur rien, la Grande Bretagne est plus mal notée que le Crédit agricole ou la BNP, pour les défauts de paiements.
Bien entendu, on se rassure comme on peut, en faisant remarquer que depuis 1694, il n’y a eut aucun défaut sur la dette.
Ce qui est évident aujourd’hui, c’est que c’est la situation de l’emploi qui conditionne la valeur immobilière. L’économie de pacotille s’écroule, l’économie assise sur quelque chose se maintient mieux, même si elle souffre, mais c’est le BIT qui annonce la douloureuse : les salaires vont se réduire et le chômage augmenter.

Mercredi 26 novembre 2008