Le déni de réalité.

Or_combat Certaines propagandes portent bien au delà de leur impact initial. La propagande FNAIM de « hausse éternelle », « d’atterrissage en douceur », « d’immobilier qui ne baisse jamais », leur revient vulgairement, en plein dans la gueule.
Le problème de cette propagande, c’est que beaucoup l’ont cru, beaucoup la croient encore, et s’enferme dans un déni de réalité aussi profond que morbide.
 » les délais de vente ont littéralement explosé, puisqu’ils ont été multiplié par 3 en un an  « .
Désormais, ce sont les agents immobiliers qui paient la note du grippage du marché, face à des vendeurs autistes.
Et la crise s’annonce de la pire manière :
 » il faut espérer que l’on revienne à une situation normale où les ménages modestes ne consacrent plus 50, 60, voire 80% de leurs revenus au logement. Une baisse significative des prix de vente et des loyers vont faire des dégats, c’est indéniable, mais cette baisse est devenue maintenant indispensable à la survie d’une part importante des ménages français. « 

Les propriétaires trop gourmands risquent donc d’être broyés.
Les zétazunis donnent le ton de la renégociation. Encombré de saisies, « Le marché américain est d’ailleurs complètement saturé « , les banques appliquent désormais le principe qu’il vaut mieux accepter une (petite) perte avec le sourire, qu’une grosse et totale, et qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès.
Mais on n’en est pas encore là.
Vu de l’extérieur, la France ressemble d’ailleurs à une exception.
Les taux de défaillances ne sont pas extraordinaires, le gouvernement veux tenter la relance…
On demande les derniers couillons disponibles.

Ps : ce qui fait la valeur d’un bien, c’est L’OCCUPANT…

samedi 15 novembre 2008

(4 commentaires)

  1. C’est parceque la France est le seul état dont il subsiste quelques restes: une bonne partie du capital des machines à cash (pardon de gdes entreprises) est encore détenues par l’état… Il y a bien qqes bénéficiaires de la conso éffrénée!

  2. Je bosse dans un de ces monstres détenus à 25% par l’état: on glande rien mais le cash de ces bons français tombe tt seul dans nos poches…

  3. La dévaluation de l’euro n’est pas la bonne solution, car avoir une dévaluation de l’euro + un blocage des salaires avec une hyper inflation serait la pire des solutions pour les plus fragiles.
    Ne vous y trompez pas la classe dirigeante cherche à préserver les intérêts des leurs amis les plus riches au détriment de la classe laborieuse.
    La preuve, ils veulent piquer dans le livret A, et pour que cela leur coûte moins cher, abaisser le taux du livret A.
    Il ne vous reste plus qu’à placer votre argent dans un autre pays plus favorable à votre épargne gagnée par votre seul travail.

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