Après l’article de Christophe, l’histoire de l’employée de l’agence immobilière, auto-intoxiquée par son propre discours de « Ouinneurs » et de « l’immobilier sans douleurs », j’ai trouvé une autre perle : le dépôt de bilan de « la vie financière ».
Dans l’article, on apprend que » le titre perdait de l’argent depuis des années, malgré plusieurs augmentations de capital » …
C’est bien de donner les conseils, dire comment placer son argent, c’est encore mieux de savoir en gagner.
Ceux qui survivent, sont ceux qui sont adossés à de grands groupes, et les grands groupes, fournisseurs de l’état.
Pour résumer dans ce foutra, les donneux de leçons, l’hebdomadaire, les banques et l’industriel, sont ceux qui sont incapables de se débrouiller seuls.
Les banques d’ailleurs, se chargent dans les krachs de perdre autant, sinon plus d’argent qu’elles n’en n’ont gagné, augmenté de la perte en capital pur.
Là aussi, les seuls qui gagnent, sont ceux qui reçoivent bonus, stocks options et gros salaires…
Dans le genre aussi « j’ai rien compris et je persévère » : Jean Artuis : « Je me méfie du capitalisme d’Etat : l’Etat actionnaire, c’est le mélange des genres « …
Il n’a pas bien compris ce qui est en train de se passer. C’est 1917.
L’effondrement de l’appareil productif, conduit, naturellement à la nationalisation de fait.
les dirigeants des grandes entreprises privées ont longtemps dit qu’il fallait les laisser faire, qu’on verrait ce dont ils sont capables : ils nous ont menés tout droit à l’effondrement et seul leur boursouflure est remarquable.
L’actualité du jour, c’est, non pas l’élection présidentielle US, mais le marché automobile US en octobre :
– GM : MOINS 45 %,
– Ford : MOINS 30 %,
– Chrysler : MOINS 35 %,
– Toyota : MOINS 26 %,
– Nissan : MOINS 33 %…
Globalement, MOINS 32 %… Ce n’est plus un marché automobile, c’est un martyrologue…
Les discussions pour la fusion de GM et Chrysler devront sans doute trancher une question cruciale : celle du choix du caveau…
Pour l’Espagne, c’est la même, même chanson (pardon Claude) : 192 500 chômeurs (excusez du peu) supplémentaire en octobre et un marché automobile à moins 40 %.
Dans ce contexte, les chiffres avancés, 0.3 % de contraction du PIB aux Zétazunis, 3.8 % de déficit budgétaire en 2010, font figure de galéjade.
Quand on voit la détresse de la construction, de l’immobilier, de l’automobile désormais, et la flambée du chômage, se préoccuper des dépenses publiques comme J. Artuis relève de l’obsession.
L’année prochaine, le déficit budgétaire à plus de chances d’être à 10 % qu’à 3, et avec 200 000 chômeurs par mois, l’Espagne rentre en coma dépassé.
Les prix baissent dans l’Hérault vive la crise….les vendeurs des villages ont cru au père noël, l’immobilier doit baisser d’au moins 50%
Les prix baissent dans l’Hérault vive la crise….les vendeurs des villages ont cru au père noël, l’immobilier doit baisser d’au moins 50%
Il reste les sociétés d
Sans l industrie automobile, sans la construction, et bientôt sans le tourisme, je me demande ou l on va.