Le groupe cimentier français Lafarge a indiqué mardi être l’objet d’une enquête des autorités européennes de la concurrence. Cette information confirme les informations publiées parallèlement par le site internet du Journal des Finances.
Les autres groupes européens du secteur sont soumis eux aussi au même type de contrôle. Auparavant, le numéro trois mondial du ciment, le mexicain Cemex, avait indiqué être lui aussi sous le coup d’une enquête de l’UE, sans donner de détails sur la procédure.
« Les autorités européennes de la concurrence mènent une enquête sur l’industrie cimentière européenne« , a déclaré une porte-parole de Lafarge. Elle a par ailleurs ajouté que le groupe français coopérait bine évidemment avec les autorités européennes pour cette enquête.
Alors que Cemex a indiqué que « des représentants de l’Union européenne avaient visité [ses] bureaux allemands et britanniques et démarré une enquête
entente illégale… rien de nouveau… on se partage le gateau comme il se doit entre cimentiers. Il suffit d’observer les prix du ciment dans des pays comme le Mexique. Contre toute attente, il est bien plus élevé que dans de nombreux pays bien plus industrialisés. Seuleument voilà, transporter du ciment au-delà de 200km n’est pas rentable.