Equateur/pétrole : une nouvelle baisse de production impacterait trop l’économie

Ecuadoroil Alors que l’heure d’une prochaine réunion de l’Opep arrive à grands pas, les pays producteurs prennent à nouveau position.

Devançant les propositions, l’Equateur, le plus petit des membres de l’Organisation, a annoncé lundi qu’il ne pourra pas faire face à une nouvelle baisse de la production de pétrole.

Une nouvelle mesure de ce type pourrait être en effet envisagée par le cartel pour stabiliser les prix du brut.

« Je ne pense pas » que le pays puisse accepter une nouvelle baisse comme le prévoit l’Opep pour freiner la chute des prix du brut, a déclaré à la presse le ministre chargé du pétrole Derlis Palacios.

Il a estimé qu' »une nouvelle baisse affecterait trop l’économie équatorienne« .

Le président équatorien Rafael Correa avait indiqué en octobre que l’Equateur devait abaisser sa production à 493.000 barils par jour, (contre 501.000 auparavant) après la décision du cartel de retirer environ 1,5 million de barils par jour du marché à partir du mois de novembre.

S’inspirant fortement de la politique menée en Bolivie et au Venezuela, le président socialiste a remis en question, depuis plus d’un an, les contrats liant l’Etat équatorien à quelque 13 compagnies pétrolières étrangères, exigeant notamment une répartition plus juste des bénéfices.

En 2006, le pétrole représentait 1/3 du PIB de l’Equateur, 30% du budget de l

(2 commentaires)

  1. Equateur : Correa va réclamer une réduction importante de la dette
    Le président équatorien Rafael Correa a annoncé samedi qu’il réclamerait une réduction « très forte » de la dette internationale de son pays, dont il avait annoncé la veille la suspension partielle du paiement.
    « Nous souhaitons présenter une proposition où l’on reconnaîtra la valeur de la dette, mais pour un montant très inférieur à ces 3,8 milliards de dollars que l’on est censé devoir alors que nous avons payé bien plus que cela », a déclaré M. Correa dans son allocution radio-télévisé hebdomadaire.
    Les créances bancaires concernées représentent 3,8 milliards de dollars, soit 40% de la dette publique extérieure de l’Equateur, qui s’élève au total à 9,9 milliards de dollars.
    M. Correa s’est dit prêt à affronter une « très rude bataille » avec, à la clé, d’éventuels « plaintes, procès et embargos ». « J’en assume personnellement la responsabilité. Si cela coûte trop au pays, il décidera s’il souhaite me garder ou non comme président », a-t-il affirmé.
    Très critique envers les organismes comme le Fonds monétaire internationale (FMI) ou la Banque mondiale (BM), le dirigeant équatorien a précisé qu’il préparait une proposition de restructuration » de la dette comportant « une très forte remise ».
    « Nous avons dit qu’une grande partie de la dette est immorale, illégitime, mais il y a une partie qui est peut-être légitime et qui se trouve entre les mains de créanciers de bonne foi », a-t-il poursuivi.
    Le président socialiste avait officiellement décidé vendredi la suspension du paiement de près de 40% de la dette internationale équatorienne, en faisant valoir des « irrégularités » au moment de la renégociation de celle-ci.
    Le chef de l’Etat a précisé que son pays ne verserait pas 30,6 millions de dollars d’intérêts dus au titre de bons à échéance 2012.
    « J’ai donné l’ordre de ne pas payer les intérêts, le pays est donc en +default+ (moratoire, ndlr) sur sa dette extérieure », avait-il annoncé vendredi au cours d’une visite à Guayaquil (sud-ouest).
    Fin novembre, Quito avait déjà annoncé un « moratoire technique » sur le paiement de ces intérêts, dans l’attente d’un audit commandé par le gouvernement sur l’ensemble de la dette extérieure, qui avait conclu que les créances bancaires équatoriennes étaient entachées d’irrégularités et à ce titre « illégitimes ».
    Economiste de formation, M. Correa qui a renforcé les liens avec les gouvernements de gauche en Amérique latine comme ceux du Venezuela et de la Bolivie, promet depuis son élection en 2006 de défendre la souveraineté de l’Equateur face à la finance mondiale.
    C’est la troisième fois en 14 ans que l’Equateur décrète un moratoire sur sa dette.
    http://www.romandie.com/infos/news2/081213183617.o2dkp1e9.asp
    D’autres pays comme le Paraguay pourrait suivre l’exemple de l’Equateur et ne pas honorer leur dette.
    http://www.lefigaro.fr/economie/2008/12/11/04001-20081211ARTFIG00377-plusieurs-pays-refusent-d-honorer-leur-dette-au-bresil-.php

Les commentaires sont fermés.