Dépression, fin d’un monde, obsolescence, etc…

Quand on veut savoir la vérité, il faut décrypter comme les soviétologues.
Non pas dans le dit, mais dans le non-dit, ou dans la phrase qui échappe.
Les personnalités « en marge » ont beaucoup plus de liberté de parole : « la crise témoigne de l’obsolescence d’un nombre de principes de l’organisation économique du monde d’après-guerre. Nous constatons que beaucoup de structures et systèmes internationaux créés à cette époque sont dépassés  « . (D. Medvedev).
Manque de bol, au G20, les Zétazunis n’étaient représentés que par le sous-fifre, le président en exercice, aux abonnés absents depuis plusieurs mois, sans autorité, ni compétence.
Le centre de la crise, nul ne s’en étonnera, ce sont les USA. le futur président est « hors du G20 ». Il va s’affairer pour la situation INTERNE, et par pour faire le beau, devant un aéropage artificiel et EXTERIEUR.
TOUS LES PAYS, vont se retrouver avec UN FRONT INTERNE.

J. Attali, lui, a lâché le mot : récession de – 10 à – 20 %…
Ce qui correspond, d’après les cas précédent, non à une crise économique, mais à un effondrement économique, la fin d’un système, dont le plus récent est l’union soviétique.
Or, les données dont nous disposons, ne sont pas bonnes :
– le marché interbancaire, décédé,
– la marché automobile, agonisant à cause de l’autisme de 30 années de ses dirigeants et pour deux causes : les 2/3 des ventes sont à crédit, et la gamme est faite pour faire de la marge, non pour les besoins des consommateurs. Le SUW coûte 1 500 $ de plus au constructeur US, mais en rapporte 7 000 de plus.
La sanction est lourde. Si l’Espagne évite, pour le moment le gros de la crise financière, la crise de l’économie réelle y est importante (- 40 % pour l’automobile).
– la rétractation des consommations pétrolières en OCDE, n’est pas le fait d’une MODERNISATION (ou celle -ci n’opère qu’à la marge encore pour la baisse), mais de la crise économique.
– le marché immobilier, marché opaque entre tous, ne peut plus cacher la tendance. Les dernières nouvelles (actes passés et collationnés) ne sont pas fraiches, elles remontent en gros, à fin juin. Elles indiquent une dégringolade. Qu’apprendrons nous en février 2009, sur le mois de septembre 2008 ? Et plus tard, pour octobre ? On connait la force d’inertie qui caractérise les officiers appelés notaires.
Dans certains forums, on annualise la chute immobilière d’après les données FNAIM. On en est à – 35 %, d’après eux.
J. Attali, toujours précieux, nous apprends aussi des données économiques de base. Une mortalité infantile US et une espérance de vie en diminution.

Certains ne VEULENT pas croire, aux ruptures de rythmes, ce qui n’est pas, quand même, la fin du monde.
On ne VEUT pas croire à la possible rétractation des déficits commerciaux en tous genres, qui correspondrait, pour les pays les plus atteints à une diminution du niveau de vie de moitié.
Pourtant, c’est déjà arrivé. Qui va fournir les islandais ? Et pourquoi leur fournirait on ?

Dimanche 16 novembre 2008