La crise industrielle est là, l’indice de la production industrielle qui n’a guère varié depuis 2000 indique la réalité de la « croissance » française : fantasmatique.
Cette crise est avant tout celle de l’automobile, guère brillante. Son pouvoir d’impact sur le reste de l’économie est fort, notamment sur la sidérurgie.
Cette crise, particulièrement violente aux USA ( Deutsche Bank a fixé un objectif de cours à GMC : zéro…), est mondiale.
Elle est liée à quelque chose que nous connaissons bien : les licenciements et l’assêchement du crédit.
Son impact aussi n’est pas négligeable aussi sur l’industrie pétrolière. Bien des investissements sont reportés, et certains ne verront jamais le jour (petrobras), car c’étaient de simples effets d’annonces.
Effet d’annonce aussi qui s’efface, le plan de relance chinois. Il apparait, au niveau mondial, fort modeste, et totalement incapable d’enrayer une dépression.
Le gouvernement chinois veut simplement éviter l’explosion sociale en essayant de protéger sa population.
Deutsche Bank, toujours elle, élague à la tronçonneuse. Elle va supprimer 9500 emplois aux USA, supprimant carrément cette activité au niveau locale et la conservant à l’internationale.
ArcelorMittal arrête une usine en Roumanie, et Dacia (Renault) arrête aussi ses usines roumaines (deux semaines).
On devine l’importance de la crise mondiale en commencement. La conclusion ? Simple.
Plus personne n’aura l’envie, ou l’idée, ou les moyens, de se préoccuper d’immobilier.
Mardi 11 novembre 2008
Et oui, une option est prise pour du – 70 % à moyen terme.
Passage en mode survie. Plus de consommation, puis plus de production, puis d’emploi, plus besoin d’immobilier hors de prix
Dans le premier paragraphe, vous ne prenez pas en compte toutes les nouvelles unités de production :
http://www.technochina.fr/news/decembre07/art1-technologie-chine.htm
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Quand je lis ce genre d
@ C’est que le début du début
une option est prise pour du – 70 % à moyen terme.
Cela suppose que l’argent permette un jour d’acheter trois appartement au lieu d’un pour la même somme.
Je doute que l’argent conserve une quelconque valeur au-delà des 30% à 50%de baisse de l’immobilier.
Certes, l’immobilier va baisser mais ensuite ce sera au tour de l’argent de se décomposer. Trichet ne vient-il pas déjà de lacher du lest contre tous ses grands principes affirmer haut et fort ?
La baisse du taux de la BCE est un signe qui ne trompe pas sur le sort qui sera réservé à l’argent quand l’immobilier aura craqué au-delà de ce qui est acceptable.
N’oublions pas que l’immobilier plus que tout autre chose est une forme d’étalon monétaire autour duquel l’argent tourne plus ou moins lentement avec des variations limitées. Observez les cycles de Friggit et posez vous la question de savoir si c’est l’argent qui défini la valeur de l’immobilier ou bien l’immobilier qui défini la valeur de l’argent… Sans vouloir nier l’effondrement inéluctable de l’immobilier ni trancher le débat avec un lieu commun, il reste toujours possible de dormir dans un logement mais pas dans un billet de banque ou un jeu d’écriture électronique.
Tukroi : poser vous également la question de savoir s’il est possible de dormir dans un appart saisi par la banque pour traites impayées ?
La leçon des millions d’américains à la rue ne vous suffit pas ?
D’autre part fait le calcul du prix d’une location rapportée au prix d’un crédit sur 25 ans pour la même surface. Vous aurez plus de chance de rester au chaud en restant locataire que l’inverse , le temps que l’immo s’écroule d’ailleurs .
Pour finir le dollar depuis l’effondrement des prix aux US à reprit 25 % de sa valeur / l’euro !
@tukroi
Tout à fait d’accord. En d’autres termes plus simples, l’immo va d’abord baisser à court terme pdt un an ou deux (par rapport au cash), mais si la situation devient trop catastrophique au niveau économique, la monnaie sera dévaluée et là c’est l’immo qui va remonter très vite (par rapport au cash).
@jeanjean
Avoir un crédit ne veut pas dire forcément être en défaut de payment ou être surendetté. Chaque situation individuelle est différente.
Lorsque on constate les prix hallucinants des biens immobiliers, i y a une raison à cela.
Soit l argent ne vaut rien ou bien les propriétaires marchent sur la tete.
Le travail ne pait pas. Dormir en spéculant et révant sur les profits futures etaient plus lucratifs. Mais c est fini, la fete est fini.
Spéculer sur le logement et la bouffe est peu moral.
L illusion de richesse pour beaucoup n a été qu un leurre, une illusion.
L immobilier n est plus une priorité, et pour longtemps.
I l n y a pas de pénurie de logement !
Dormez bien, demain vous serez encore moins riche.
Nam : ce qui compte ce n’est pas la situation individuelle de chacun mais bien l’état du marché et de l’économie . Or que constate t on ? Un effondrement des ventes et une baisse des prix qui s’accélère. Qui serait alors assez bête pour acheter ce qui vaudra 60% de moins dans 2 ans ?!
Vous aurez plus de chance de rester au chaud en restant locataire que l’inverse , le temps que l’immo s’écroule d’ailleurs .
@jeanjean
je suis d’accord avec toi mais comment va réagir par exemple ton proprio fasse à ce qui se profile à moyen terme ???
Moi je pense que ton proprio peut être saisi comme n’importe qui dans ce pays , et que une trés mauvaise situation économique dans les deux cas (locataire ou proprio)va nous faire serrer les dents tout bon français que nous sommes….
Et pour protéger son argent, il est toujours possible de le placer sur l
Entièrement d’accord avec Nam et Tukroi.
Une baisse trop importante du prix de l’immobilier me paraît complètement irréaliste, dans la mesure où le logement est l’un des deux besoins essentiels à satisfaire avant tout autre, le premier besoin étant l’alimentation.
Depuis qu’on enregistre le prix de l’immobilier et jusqu’à récemment, l’alimentation n’était pas problématique. Je veux dire par là que pauvre ou nanti, on pouvait manger à sa faim (plus de nouilles pour le smicard et de homard pour le riche, mais bon). A moins d’une flambée insupportable du coût de l’alimentation – ce qu’on ne souhaite pas – je ne vois pas l’immobilier perdre complètement sa valeur, alors que l’argent oui. Dévaluation, dévaluation …
Sinon, une question : certains tablent sur une augmentation brutale de l’offre immo. Mais n’y a t-il pas un risque – la crise aidant – que l’immobilier devienne un placement refuge pour les investisseurs institutionnels (qui, sauf erreur, ont boudé le marché depuis 1997) ?
>Et pour protéger son argent, il est toujours possible de le placer sur l
C’est Deutsche Post, et pas Deutsche Bank qui va supprimer 9500 emplois aux USA !
Celà peut être utile de re-lire ce que l’on écrit.
De toute façon que cela baisse très rapidement ou que cela baisse lentement, celui qui a 2/3 de son patrimoine en immo et 1/3 de son patrimoine en cash ne perd rien… il n’y a qu’un manque à gagner… faites le calcul… Mais si on a la conviction que ça va baisser, on peut jouer 1/2 immo et 1/2 cash, mais au déla c’est moins prudent…
Par exemple un mec qui a un bien de 300kE et 150kE de cash. Disons qu’il lui reste 150kE a payer pour son pret à 3.5%/an. En comptant les charges, les intérets du pret etc, une variation nulle du prix amènerait un gain de 10kE au bout d’un an par rapport à une location. Si les prix baissent de 10%/an (valeurs typiques lors d’un krach), il va avoir une perte de 30kE (10% de 300kE). D’ou une perte nette de 20kE. Mais comme il a 150kE placé à 3%, son pouvoir dachat immo augmente de 3%+10%=13% sur ces 150kE. Donc son PA immo augmente de 13% fois 150kE=20kE. Vous voyez bien que ce mec perd exactement ce qu’il gagne d’un autre coté, a condition d’avoir un bon ratio entre immo et cash.
@Nam
Tu crois que beaucoup se reconnaissent dans ce shéma ?
Va pour 5% des français mais les autres 95%… Parler en centaines de milliers d’Euros de cash ne les concerne pas vraiment. Dommage car le shéma est trés cohérent.
De toute façon j’adhére à ton idée implicite que la baisse de la valeur de l’immobilier est bonne MEME pour le propriétaire d’un seul logement car l’effondrement des cours ne diminue pas la superficie de son dortoir et il conserve en permanence le même potentiel de rachat sur la base du bien qu’il vend.
La baisse de l’immobilier, à terme, peut aussi calmer les ardeurs hyper fiscalistes des élus locaux et régionaux.
Ceci étant dit, je déconseille l’achat d’un logement tant que son prix n’a pas réintégré le tunnel de Friggit. Ca commence mais c’est encore sporadique et ça devrait ne se généraliser que sous deux à trois ans.
Cela concerne 5% des français mais c’est bien dommage pour eux car bcp de proprio pourraient sans pb se ramener à ce schéma: il suffit de vendre son T4 et à la place acheter un T2 ou un T3 au même endroit… Par contre je ne suis pas sure qu’il faille vraiment attendre le retour intégral au tunnel de Friggit: il est valable depuis 1960 mais avant c’était bcp plus chaotique (on était dix fois en desous en 1950 et 1.5 fois au dessus avant 1914). Quand ça aura baissé de 20/25%, il faudra recroquer à mon avis.