Airbus irait-il de Charybde en Scylla ? Alors que l’A380 est loin d’être sorti définitivement de ses déboires, que l’A400M a pris récemment quelque plomb dans l’aile, c’est au tour de l’avenir de l’A350 de faire débat.
Certes, le constructeur aéronautique se défend haut et fort de tout problème sur cet appareil, mais un tel battage médiatique semble quelque peu surprenant
La presse n’a-t-elle rien de plus utile à faire que de scruter chaque retard de développement ou de livraison des Airbus?…L’industrie aéronautique européenne ne mérite-t-elle pas davantage de considération pour son apport technologique et économique au continent européen? Au regard de tout cela, qui se rappellera encore dans dix ans les deux ans de retard de livraison de l’ A380?!!!Futilité et superficialité que tout cela.
Monsieur Roy, quand Airbus prend froid …. c’est tout Toulouse , la région Midi-Pyrénées et l’emploi qui éternue … sans compter les sous-traitants tels que Safran, Labinal, Ratier ….
(www.flyintelligence.com) Airbus et l’A350. Je suis d’accord avec vous deux. Roy, Airbus nous a habitué aux retards: ils réfutent chaque retard pendant 3 semaines avant de l’officialiser. C’est valable pour chaque programme. Le recul de certaines réunions est donc une information qui mérite d’être relayée. Mais vous avez raison de souligner l’impact essentiel de cette industrie sur le tissu économique local et européen. Personne n’en doute. Il ne faut juste pas oublier les retards qui existent chez les autres avionneurs (US et chinois par exemple) et poser la question de la supply chain du secteur.