Retour en arrière : Fillon en Juin 2008

Image_1 Vidéo à la suite. Il est bon de se rappeler l’intervention du Premier ministre à l’approche des vacances d’été. Peut-être n’avait-il pas envie de flinguer les vacances des Français ? Peut-être que le gouvernement avait moins de lucidité (oserais-je dire d’intelligence) que nombre d’intervenants sur ce blog (là je vous flatte mais dans la plupart des commentaires, vous n’aviez pas tort !!!). Résultat, après les vacances, le gouvernement se la joue « Récession ? Ne jouons pas sur les mots ? Récessif oui ! Récession non ! ». J’en ai marre que les politiques prennent leurs concitoyens (et électeurs) pour des incultes, incapables qu’ils sont de nous parler en adultes alors qu’une simple franchise pourrait contribuer à renouer un lien entre l’électorat et ses représentants. Bien sûr, vous allez me dire que si Fillon, qui devait savoir la suite de l’aventure, l’a dit tel que, c’était pour ne pas amplifier les problèmes. Il n’empêche qu’avec son envie de rire, tout comme celle de sa voisine de droite (N. Morano) le message pourrait être compris comme « on s’en fout, tant pis pour vous, et en plus vous nous croyez ». Désolé, c’était mon billet énervé de la semaine. A noter que le seul point positif à l’époque semblait être la décrue du chômage… Passons à l’immobilier.

(2 commentaires)

  1. « seul point positif, le chômage en baisse  »
    dixit le reportage
    Aujourd’hui qu’est ce qu’il nous reste ?

  2. c’est formidable internet, on revoit les mensonges du passé.
    Ce qui est navrant ce n’est pas le discours mais les mesures prises. La crise US était tangible bien avant les élections présidentielles françaises. Nos hommes politiques n’ont-ils pas une flopée de conseilliers, spécialistes, mission du sénat,.., pour avoir une vision de l’économie mondiale et nationale à plus long terme qu’un mois ? Notre président, la première des mesures prises a été de se doter de son parachute dorée cousue dans la loi. Si on devait réguler le salaire de nombreux hauts fonctionnaires en fonction de leurs performances, on se rendrait compte qu’il n’y aurait plus personne. La seule sanction est l’urne, mais puiqu’ils veulent diriger notre pays comme des entreprises, alors qu’ils s’appliquent à eux mêmes les sanctions décidées pour les patrons et que cela soit clairement défini dans des closes.

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