Le krach que connaissent les marchés depuis le début de la semaine a pris une nouvelle dimension hier, avec un nouveau plongeon des bourses américaines en toute fin de séance, pour un repli de l’ordre de 7%. Les marchés asiatiques leur ont emboité le pas, avec 9.6% de repli pour le Nikkei… Les records de repli sur une semaine sont battus, et nous revoilà à des niveaux proches du creux de la bulle internet! Le CAC a ainsi naturellement ouvert sur un nouveau gap baissier de plus de 6%, directement au contact des 3200 pts, avant de s’enfoncer rapidement jusqu’aux 3100 pts (-10%), puis de tenter un rebond. Ce rebond ne parviendra pas à dépasser les 3250 en matinée, avant que le marché ne s’enfonce à nouveau un peu plus dans le rouge, pour perdre en ce début d’après-midi 8.5% à 3150pts…
Jusqu’où ce krach va-t’il nous emmener ? Chaque jour la même question, quelques maigres tentatives de rebond, mais toujours le même résultat : des ventes paniques et massives issues de la décollecte et sans doute d’établissements en mal de liquidités.
D’un point de vue graphique, les précédents supports ont été enfoncés sans de réel rebond. C’était ce matin le tour des 3300, sautés par le gap baissier. Le marché a bien ouvert sur les 3200, objectif théorique de l’ETE vue au moins de juin dernier, mais c’est désormais la zone des 3030/3050 qui pourrait bien se profiler. Attention toutefois, avec l’arrivée du week-end et la possibilité d’une intervention concertée, on pourrait assister en fin de séance à un rachat des positions de vente à découvert.
Sur le front des valeurs du CAC, après des replis relativement regroupées en tout début de séance, on commence à noter quelques écarts. Pour une fois, ce sont bien les financières que se retrouvent en tête des replis, avec Axa, Société Générale et BNP entre -12 et 13% de repli.
Pas de hausses, mais quelques replis plus modérés : Dexia, l’exception qui confirme la règle, cède 0.8%, suivie par Michelin à -2% et STMicroelectronics à -3.5%.
Côté euro, on note un léger repli sur les 1.354. Le pétrole par contre souffre, de retour sur 82.5 dollars le baril.
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