Nicolas-le-dépensier vient d’accorder la caution du pays et une somme d’argent prévu pour nationaliser.
Les deux réunis feront la coquette somme de 360 milliards d’euros, soit 5500 euros par français.
Les lécheurs de culs professionnels disent que les marchés reprennent confiance, alors que la confiance en question, c’est plus un rebond technique après une forte baisse. Les spéculateurs aiment bien les mouvements de yoyos.
Ce plan se veut vertueux, parce qu’il plafonne et fait payer la garantie.
En réalité, ce plan n’est comme le plan Paulson, qu’un emplâtre sur jambe de bois, voué à l’échec.
Il ramène à une réalité plus brutale encore.
Il s’appuie sur un droit régalien de l’état, celui de frapper monnaie jusqu’à plus soif.
Après tout, le problème peut être résolu par quelques images colorées, avec beaucoup de zéros.
Bien entendu, ces montants, déjà perdus (je vous rassure tout de suite, c’est l’incertitude qui tue), remettent à leur place les « efforts budgétaires » qu’il « était impératif de faire », car « nous ne pouvons laisser la dette à nos enfants et petits enfants », ça s’appelle voler le populo.
En Allemagne, le même laxisme s’applique pour sauver les banques.
Pour demain, visiblement, les emmerdements s’appellent Société Générale (ils feraient bien d’avoir quelques dizaines de Kerviel sous la main).
Le FMI, quand à lui, nous parle : « que les récessions associées à une chute des prix de l’immobilier et à un credit crunch sont toujours plus longues et plus profondes que les autres « …
Pour lui, c’est simple la baisse annule la hausse.
C’est une conjecture bien optimiste, qui laisse en suspens certains points. En effet, ils observent le passé pour en déduire l’avenir, alors que certaines données sont dépassées.
Les années 1990 ont vu l’effondrement de la balance commerciale US, la flambée de l’endettement intérieur, des données que Strauss (gengis) kahn, Kollabo en chef du système américaniste ne VEUT pas voir.
Qui jouera le rôle de l’Amérique, le rôle de consommateur, le rôle de pourvoyeur de monnaie ?
Les importants veulent des assignats. Les assignats sont venus avant la phase violente de la révolution. Ils ont notablement contribué à l’effondrement des rentrées fiscales. Les importants en ont ils conscience ?
Lundi 13 octobre 2008