Les autistes.

Les parachutes dorés font scandale. Mais certains rapports sont du même tonneau : « Un rapport préconise de développer le crédit hypothécaire en France  « .
Encore des parasites grassement payé à dire n’importe quoi.
Comme pour l’élection des papes, ils devaient être cloitrés depuis pas mal de temps.
Il parait que : le système français « repose trop exclusivement sur la stricte évaluation de la capacité de remboursement de l’emprunteur  « …
Dans le contexte actuel, on reste absolument sans voix…
bien sûr, on peut disserter sur le crédit. Mais on est rentré dans une phase de purge. Il y a donc déphasage total.

Même les scénarios de crise, ne vont pas assez loin. En effet, on reste cantonné à une masturbation de méninge économico-comique.
« Crise courte, crise longue, réserves de croissance », sans voir que la nature de la crise est bien différente.
La crise a des aspects économiques, il est vrai, mais aussi sociaux et politiques.
Le plus lourd de la crise systémique US, vient de commencer ces jours-ci. Le complexe militaro-industriel, en crise larvée, vient d’entrer en crise déclarée.
Désormais, on parle d’une réduction drastique du budget militaire US, ce qui implique, aussi, un passage de la crise, d’une crise économique à une crise de type gorbatchévienne.
La crise US, n’est pas qu’une crise économique. TOUS les cercles de pouvoirs s’effondrent, les uns après les autres, le cercle pétrolier, c’est fait, même s’il remue encore, le cercle bancaire, c’est fait aussi, le complexe militaro-industriel, c’est en train de se faire, après tous les ajournements de programmes militaires…
Le prochain président, risque d’être un président paradoxal, surtout si c’est Mac Cain.
Elu pour gérer LA puissance, il pourrait être amener à gérer une rétractation géographique, militaire, économique et politique sans précédent.
« Pas de suisses, pas de guerre » (le proverbe est du 16°siècle, et non du 18°, les mercenaires suisses étaient les meilleurs soldats, mais onéreux, et nécessitaient de gros moyens financiers).
On se rappel ce qu’il est resté de l’URSS après une pareille évolution.
Quand à la crise économique, elle apparaitra à son tour, comme la crise immobilière, toute relative (finalement, c’est pas si grave…).

A noter, le comique de service est apporté par les pays Baltes (Estonie, Lettonie et Lithuanie) : « Les Baltes comptent sur la  solidité des banques nordiques  « .
Les dites banques nordiques n’ont guère aidé l’Islande. Elles se serviront d’eux comme de lest, qu’on lâche pour éviter de s’écraser, pays marginaux , ils n’intéresseront personne (sauf bien sûr, Vladimir).
On a les amis qu’on peut.

Vendredi 10 octobre 2008.