Il y a un autre point commun avec le Blitzkrieg, c’est l’effet de panique, qui multiplie les panzers de l’ennemi, et qui les fait voir là où ils ne sont pas encore.
Mais l’effet reste le même, tout le monde décampe.
3 banques britanniques demandent un plan de soutien et il suffit de ça pour que les 3 banques, dévissent complètement en bourse. – 30 % pour RBS. Colossal.
La débâcle prive toute réaction de force et la dilue dans un flot ou les troupes de soldats se fondent dans la population en détresse et partage son sort.
Pour ce qui fut le très libéral « les échos », c’est la bulle idéologique, plus que la bulle financière et immobilière qui a explosé.
La FNAIM amène le pavillon et concède 3 % de baisse.
La dernière digue qui ne cède pas – pour l’instant- ce sont les dépôts des particuliers.
Rien n’indique qu’elle ne va pas lâcher, elle aussi. En attendant, aux Zétazunis, les comportements changent profondément. il y a quelques années, un homme demandait conseil sur le comportement de sa femme. Elle refusait de s’endetter et mettait 500 $ de côté, chaque mois. Il lui était incompréhensible qu’elle ne veuille pas « se faire plaisir ». Il n’avait pas compris que son plaisir à elle, c’était la sécurité, ne pas se prendre la tête avec les échéances et disposer d’un matelas de protection. A cette époque, c’était, « un comportement du XIX° siècle« .
D’habitude, après un effondrement boursier, il y a une reprise des mythiques « investisseurs » (lire, spéculateurs), aujourd’hui, après la boucherie d’hier, rien, ou si peu. Au point de vue purement immobilier, la reconnaissance de la baisse par la FNAIM est aussi de l’ordre du mensonge. Si 3 % c’est beaucoup au niveau macroéconomique, pour le particulier, cela semble bénin. Il n’en est rien. Dans un monde où le système bancaire arrive en phase terminale, le coup d’après, comme au échec, c’est un mat. Il est amusant de voir des gens qui croient encore que « 50 %, ce n’est pas possible ». Les accédants vont donc continuer à acheter avec de l’argent qu’ils n’ont pas, pour résider pendant leur chômage et emprunter à des banques en déshérences. La FED semble tourner la page du marxisme néolibéral-bancaire. Elle s’apprête à prêter directement aux entreprises, sans doute plus tard, aux particuliers. C’était le mode de financement usité en URSS. L’ Allemagne souffre aussi. Elle avait « placé » ses colossaux excédents commerciaux à l’étranger. Avec le succès que l’on sait et qui explique les déboires des banques.
En attendant, l’heure est au retour du politique, de la politique. Et des remises en cause. Les franchises médicales ? le même montant a été fourni pour « sauver » DEXIA. L’effondrement de mai-juin 1940 est emblèmatique. Il fallu très longtemps pour remonter la pente, et il s’arrêta par deux discours. L’un était de Pétain, l’autre était l’appel du 18 juin.
Mardi 7 octobre 2008
Waouh, c
Oui c’est vrai, il est parfois magnifique. le Patrick.
;o)
oui je ==>