« Les institutions de l’Union européenne ne sont pas adaptées pour lancer un plan de sauvetage du système bancaire similaire à celui en cours d’adoption aux Etats-Unis ».
C’est ce que vient de déclarer Jean-Claude Trichet, Président de la Banque centrale européenne alors que doit se tenir samedi prochain à Paris un minisommet européen avec les dirigeants allemand, italien et britannique, le Président de la Commission, José Manuel Barroso, celui de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et bien sûr celui de la BCE, Jean-Claude Trichet lui-même. Si ça ne s’appelle pas du torpillage… Au passage on remarquera que 4 pays européens se réunissent pour trouver une solution à une crise franchement planétaire : les 23 autres pays qui composent l’U.E. apprécieront la démarche !
Alors, encore un épisode de la déjà très ancienne lutte entre Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Trichet ? Eh bien on pourrait dire franchement oui, à condition de ne pas s’arrêter à des querelles de personnalités.
Jean-Claude Trichet énonce simplement la différence de vision qu’il a de la fonction de la BCE qu’il dirige depuis 2003. Aux politiques les discours rassurants, à la Banque centrale européenne l’action sur les marchés financiers, en injectant dernièrement par exemple massivement des liquidités. Quant à abaisser son taux directeur, on verra bien quand il sera temps, si l’inflation…
Gardien de l’orthodoxie financière, Jean-Claude Trichet n’en manifeste pas moins une très homérique résistance aux pressions des politiques, français en tête, qui verraient bien une mise au pas de ce banquier qui dit ne pas vouloir lâcher comme ça 300 milliards d’euros (à comparer aux 700 milliards USD, l’équivalent de 507 milliards d’euros du plan Paulson) juste pour un très théorique « sauvetage » du système bancaire européen (dont personne à l’heure actuelle ne connait le véritable état) et rassurer des opinions publiques au bord de la panique.
Les dernières cacophonies des politiques européens, encore les Français pour ne pas les nommer, et une longue expérience vont très certainement lui dicter son plan d’action : laisser se pratiquer sous contrôle une bonne purge des banques européennes, tout cela pour le bien du système bancaire de l’U.E. Et tant pis si les opinions publiques rendront leurs élus responsables des inévitables sacrifices.
Photo bloomberg.
A mon avis se plan Paulson commence trés mal. Mais c’est un peut normal a vrai dire. Maintenant que l’on a la réponse on peut faire une analyse. Hors se que viennent de faire les état-unis, c’est dire » OK, ont rachétent tous les titres pourris. C’est donc la bonne occasion de s’en debarrasser et de faire chuter ».
Car le problème avec c’est actifs pourri, c’est qu’il se trouve un peut partout dans la machine, sous une forme ou une autre. Du coup dans le doute ont s’abstient de les garder. Et si les actif pourri se trouve dans des sicav ou autres cela impacte obligatoirement le marché les sous-jacent a la baisse.
Mais la bonne nouvelle, est que tout ceux qui ont marché dans la combine peuvent ce débarraser de tout cela. Et le plus vite sera le mieux.
a qui profite le crime
on est au bord du gouffre comme dit Fillon. Attachez vos ceintures, la semaine prochaine va chahuter grave !!!