Gamelin : il faut colmater la brêche !

En 1940, le général Gamelin partait avec des idées claires, de l’autre guerre. En cas de percée, il faut colmater la brêche.
Le seul problème, c’est qu’il n’eut pas le temps d’en colmater beaucoup.
Paulson, bernanke ont eu la même stratégie.
Aujourd’hui, le macchabée du jour c’est Real Hypo Estate. Pour l’attaque par le flan, c’est l’attaque vraiment par le flan, puisque la banque est allemande et a été plombée en Irlande, par les subprimes américains.
Désormais, le montant des pertes supputées est de 100 milliards, plus de 35.
Le déficit public allemand était revenu à l’équilibre. La chancelière s’en gargarisait.
Lundi, on verra sa tête.
D’ailleurs, si les chefs d’états ont jetés par dessus le pont la barre fatidique des 3 %, c’est pour ne pas se laisser emm…ieler les doigts.

Les questions de déficits deviennent tout à fait secondaires, sauf pour quelques attardés victimes de TOC. On peut citer l’Ump.
Faut il rappeler que lors de la crise de 1992, le déficit public français était passé de 90 milliards à près de 500, sans avoir des renflouements vraiment excessifs, sauf le crédit lyonnais.
Rétractations des ressources, explosion des dépenses, les états américains appellent le pouvoir central au secours, notamment la Californie, pour 7 milliards.
On peut citer aussi la déconfiture du fond de pension Calpers.
A combien le déficit US désormais ? 1500 ou 2000 milliards ?

« Pendant des années, on nous a menti. Car le néolibéralisme était d’abord un mensonge. Un boniment monstrueux repris par des cyniques et des naïfs qui aujourd’hui, font mine de découvrir l’insoutenable vérité et plaident non coupables  « 
Journal Marianne.
La crise ne s’arrêtera pas, elle s’appuie sur l’insolvabilité de plus en plus grande du citoyen lambda. Depuis 2000 les revenus ne progressent pas, sinon régressent et dévaluent des paquets de créances de plus en plus gros.
On soigne le symptôme, tout en faisant semblant d’ignorer la cause.

Dimanche 5 octobre 2008