Le cas allemand.

ImagesOn peut voir dans le cas allemand, une configuration intéressante et devrait se généraliser à la planète, en même temps que la dépression démographique.
Le neuf, on le voit, se maintient et progresse légèrement.
L’ancien, lui descend aux enfers.
Le neuf bénéficie de tout le progrès technique, pour l’occasion, c’est plus problématique.
Une personne sans héritier ne fera pas de gros travaux d’entretiens, les logements les moins économes sont progressivement abandonnés, certains maintiennent une valeur à leur bien en veillant à le moderniser, c’est classique.

Mais, on peut parler d’une longue période d’hibernation pour l’immobilier.
La « valeur pour la retraite » est surtout une aberration. L’immobilier, c’est l’autorisation, en même temps que l’obligation de dépenser beaucoup d’argent.
On va voir apparaitre, dans les prochaines années, un double marché de l’occasion.
Sans aucun doute un marché d’un « immobilier éternel », à savoir d’un bien autonome en énergie, eau et qui soit une relative bonne affaire financière, de par les économies que ces biens de bonne qualité génèrent.
Un autre immobilier, de biens déclassés et bon marché existera.
L’un permettra d’affronter une crise énergétique grave, et une déplétion des ressources, l’autre descendra à chaque augmentation de la facture énergétique.
Bien entendu, comme on peut parler de « tôle ondulée » pour le cours des matières premières, on aura des variations, sans doute importantes, mais de hausses mal amorties en hausses mal amorties, la tendance longue est sans appel.
Là, en tout cas, on risque de se retrouver dans une conjoncture « rêvée », après la période actuelle, celle où l’immobilier dépendra d’un choix de lieu de vie confortable, et peu importe le statut, propriétaire ou locataire.

Jeudi 11 septembre 2008

(4 commentaires)

  1. Je partage la même analyse, cependant je la nuancerai concernant le second marché dit du non autonome en énergie.
    Ce marché est à diviser en deux : les logements qui pourront après travaux (importants) devenir énergetiquement autonome et ceux qui ne le pourront pas.
    Pour moi les plus intérressants seront ces derniers, ils seront aux prix du terrain voir moins car seront augmentés du coût de démolition. Ils seront sans doute majoritairement en ville (techniquement bcp moins de possibilités de rentre le logement autonome en énergie en ville)et concerneront des quartiers entiers…
    On va pouvoir enfin revoir entierement nos villes..
    En tout cas je n’achéte rien mais je place mon argent dans une entreprise de démolition.
    Amen !

  2. Au début des années 90, l’Allemagne a connu une bulle immobilière qui a éclaté comme au Japon à la fin des années 80.
    Aujourd

  3. Vivement que les français commence à résonner comme nos amis allemand. Vivement que les agences immo. placardent les performances energetiques des biens en vente pour que les français prennent concience de ce que vaut ce bien. On fait attention à choisir un lave-linge ou une ampoule econome (classe A), on trouve normale que sa 2Cv de 1985 coute moins chère qu’une C3 de 2008 et on continu à ignorer les performances et la vétusté des maisons ??? Il faut que sa change, que les ménages arretent de s’endetter pour des masures qui va leurs couter une fortune en chauffage et dans laquelle ils ne pourront pas engager de VRAIE travaux de rénovation faute de budget. C’est la baisse de prix des logements ancien et vetuste qui va nous permettre de respecter nos engagement en terme d’ecologie et d’energie. Il faut que les français mettent de coté les sentiments lorsqu’il s’agit d’immobilier…

  4. @JeanLuc
    Pourtant les assureurs eux la vétusté d’un bien ils savent l’évaluer sans problème…

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