Gueule de Bois.

Images Après la cuite d’hier, aujourd’hui est, pour les tenants bancaires, immobiliers et autres, l’heure du bilan.
Il n’est pas fameux.
A vrai dire, la nationalisation la plus couteuse de l’histoire de l’humanité est celle qui n’a strictement aucune chance de retour sur investissement (celle de 1981 en France et leur revente ultérieure furent une excellente affaire pour les finances publiques).
En plus elle est immorale, inutile et dépassée.
Dépassée par l’effondrement de l’immobilier et de la bulle du crédit. La marche arrière est engagée, et en plus, on secourt les coupables, en négligeant, voire en culpabilisant les victimes, que ce soit ceux qui se retrouvent sans emploi, sans logement ou sans avenir.

Après une courte euphorie boursière, la stagnation en effet semble se repointer, Lehman Brothers se sens mal.
Et on arrive ainsi à la clef du problème.
Tout le monde a appris l’histoire des assignats. Quand ils furent supprimés, ils n’avaient plus qu’une valeur symbolique.
La Grande Bretagne connut, pendant cette même période, jusqu’en 1815 et même après, une monnaie de papier, sans équivalent, il n’ avait plus une once d’or en Angleterre.
Longtemps, au sortir de la révolution française et de l’empire, elle fut un pays malade, malade de ses finances aussi.
En 1830, les dettes publiques en Europe s’élevaient à 40 000 millions de francs.
La Britannique était la première, avec 30 000 millions, la Française seconde, avec 3 000.
Pour la régler, ou au moins la rendre gérable, la classe dirigeante eut une idée géniale.
Elle vendit de l’opium. Elle le fit cultiver dans le delta du Bengale, elle le vendit à la Chine.
Cela permit de siphonner la Chine de son or.

Que va t’on trouver, comme échappatoire, cette fois ? Car, il ne faut pas se leurrer. Une dette (publique) remplace la dette (semi-publique), qui, elle même, remplaçait la dette, (privée).

mardi 9 septembre 2008

(3 commentaires)

  1. Petite faute de français…
    Patrick, s’il vous plaît, lorsque vous intercalez un « t » permettant de facilter une liaison, il faut l’entourer de tirets et non pas le faire suivre d’une apostrophe, par exemple: « Que va-t-on trouver? » et non pas « Que va t’on trouver? ».
    C’est une petite faute, mais répétée dans quasiment tous les post, cela devient gênant.
    Il fallait que cela soit dit!
    Merci Patrick.

  2. Que trouver ? Il reste toujours :
    1) L’Iran et ses potentielles bombes atomiques.
    2) La Russie, toujours remplie de méchants, comme il se doit.
    3) La Corée du Nord, en cherchant bien, on trouvera bien une raison de les attaquer.
    Etc… etc… Il ne faut pas oublier que les investissements gigantesques dans le complexe militaro-industriel (les

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