Il n’y a pas à dire, certains ne seront pas étouffés par leur intelligence :
» cette performance conforme aux attentes du marché est néanmoins jugée « encourageante » « , c’est à dire la chute de 63 % du bénéfice,
» le sujet de Jérôme Kerviel n’a intéressé le public que très épisodiquement « , et les actionnaires, spoliés étaient sur le point de périr d’embonpoint et les salariés victimes, sont en vacances.
Le nombre d’ouverture de nouveaux comptes (23 100 contre 45 400, un an plus tôt) indique la désaffection du public, et bien entendu, la banque compte sur « l’international » pour se développer.
Visiblement, la crise « subprime » ne leur a pas suffit.
Quand à la banque d’investissement, le fleuron antérieurement, elle est plombée, à – 186 millions, contre un bénéfice de 721, un an plus tôt.
En réalité, seul la banque de détail est pour l’heure, profitable, mais rien ne dit qu’avec la crise immobilière, elle le restera, et pour les nouveaux clients, c’est râpé.
On peut, de plus être dubitatif sur le non-provisionnement de nouvelles pertes liées à la crise immobilière.
Elles sont maximum aux USA, et nulles ici ? Sans compter les ALT-A, brutalement déclassés ?
Beaucoup d’invraisemblances donc et d’histoires à dormir debout.
Vendredi 8 août 2008