Retour sur un krach immobilier et sur le rôle des médias

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1191006740formationjournaliste Boursorama nous offre une belle synthèse, simple, courte, explicite du précédent krach immobilier avec, au final, une comparaison 1991-2007 (même combat ?) judicieuse. Le plus intéressant dans cette synthèse est le passage sur les médias et leur rôle dans l’augmentation des prix lors de la précédente phase, un rôle « non anodin » comme l’écrit Lucie Morlo. L’immobilier c’est beaucoup d’affectif et de psychologique, que l’on me démontre le contraire, et les erreurs passées des médias, voulues, provoqués dirons certains, se sont répetées lors de la dernière et récente phase haussière et se répeteront encore lors de la prochaine phase, inexorablement. Un journaliste suit l’actualité, il ne la précéde que très rarement.

Le résultat en est le surconditionnement (j’ose un mot plus fort : « lobotomisation ») qui a convaincu nombre de ménages, limités financièrement, de passer le cap pour faire comme tout le monde, comme la masse. Dorénavant, d’autres journalistes, parfois les mêmes suivent l’évolution actuelle de l’immobilier pour mettre en garde la même masse des dangers d’acquérir un logement avec le risque de baisse. Pourtant la première fois où j’ai entendu parler de baisse de l’immobilier, c’était sur un forum lancé par les Echos.fr et intitulé « Il y a t’il une bulle immobilière en France ? », c’était en 2004… C’était une première belle initiative pour dire attention, j’ai longtemps attendu les autres…

Image sur gaboneco.com

(4 commentaires)

  1. bonjour,le probleme avec les journalistes c’est que ,si ils ne caressent pas dans le bons sens les puissants:industriels ,politiques etc..,ils sont au placard ou au chomage,de plus les recettes publicitaires nerf de la guerre,viennent des industriels via leurs pubs,donc il ne faut pas s’étonner dans notre belle démocratie francaise, qui je le rappelle donne des leçons au monde entier,que le discours « officiel » et la réalité sont parfois trés eloignés.

  2. Good point Gabelle.
    Ce que cela m’évoque, c’est combien les masses sont manipulables par l’émotif.
    Voyez tout ce que Bush a pu faire après le 11/9. Comme la nation était sous le choc, il a passé les pires lois liberticides qui rendraient Hitler jaloux, sans aucune réaction efficace. Il a mené des guerres qui auraient dû lui faire faire un tour par La Haye. Etc.
    Comme l’immobilier comporte une forte composante émotive (pour l’acheteur comme pour le vendeur), tout le monde s’y est précipité. Imaginez cette fiction : des millions de français aux moyens financiers limités signent volontairement pour devenir esclave sur 20 ou 30 ans ! Impossible dites-vous ? C’est pourtant ce que la France, l’Espagne, les

  3. Good point Wasf!
    Après ce protrait assez déprimant de la nature humaine, que doit-on faire pour améliorer la situation?
    Au fait, la nature humaine s’emmieute ou s’empironne?

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