Deux des plus importantes entreprises italiennes, Telecom Italia et Pirelli, sont accusées de corruption par le parquet de Milan, affirme samedi la presse. Ceci, au terme d’une enquête sur un vaste scandale de dossiers illégaux basés sur des écoutes téléphoniques, qui avait secoué l’Italie à l’automne 2006.
Nouvelle qui devrait intéresser bigrement nos « amis » russes, alors qu’en janvier 2007, le quotidien financier Kommersant, écrivait que le groupe russe de télécoms Sistema serait intéressé par l’acquisition d’une participation minoritaire dans Telecom Italia, qu’il rachèterait à Pirelli.
Une trentaine de suspects au total sont mis au cause par le parquet de Milan dans cette affaire d’espionnage illégal, selon l’agence Ansa.
Un ex-responsable des systèmes de sécurité chez Telecom Italia et Pirelli (premier actionnaire de Telecom), Giuliano Tavaroli, est au centre de cette affaire d’enquêtes illégales sur des centaines de personnalités, notamment par le biais d’écoutes téléphoniques clandestines et la violation de banques de données.
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