Ouf, le prix du brut prend du recul, il faut dire qu’il était presque au bord du gouffre … ! Mais, en plein début des déplacements estivaux, le cours du pétrole semble vouloir offrir une accalmie aux vacanciers …. Cette dernière sera-t-elle de courte durée, that’s the question, sachant que le niveau actuel rogne désormais directement sur les objectifs de croissance.
N’oublions pas en effet, que le prix du baril a volé de record en record la semaine dernière.
A 15h20 GMT, le contrat août sur le brut léger américain perdait 4,48 dollars, soit 3,08%, à 140,82 dollars le baril et le Brent cédait 2,69 dollars (-1,86%) à 141,73 dollars.
Des chiffres tout de même impressionnants, et rarement vus auparavant, à la hausse comme à la baisse, ce qui laisserait percevoir que les fondamentaux sont loin de faire la loi sur les marchés.
Selon les analystes, le regain du dollar est avant tout à l’origine du phénomène, estimant par ailleurs que la correction pourrait se poursuivre jusqu’à 140 dollars.
Lundi, le billet vert est monté à son plus haut niveau depuis une semaine et demie, un rebond dû notamment au discours prononcé parallèlement à la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne, laissant sous-entendre qu’un autre relèvement n’est pas d’actualité.
La vigueur du dollar semble réduire les élans des investisseurs vers les marchés de matière première en vue de se prémunir contre l’inflation et la dépréciation de la devise américaine.
Pour rappel, le baril de brut léger américain avait inscrit un record historique à 145,85 dollars jeudi à New York et le Brent était monté le même jour à 146,69 dollars.
Les marchés anticipent parallèlement un relâchement des tensions entre Iran et Israël.
Source : Reuters