Conséquences de l »accident » de Carcassonne ?
L’annonce des restructurations de la Défense, qui était attendue d’ici au 8 juillet, n’interviendra finalement « qu’après le 20 juillet », selon une source proche du dossier.
« La copie du ministère de la Défense sur les restructurations est prête mais il faut encore approfondir les mesures d’accompagnement social et sur l’aménagement du territoire« , a-t-on expliqué.
Le ministère doit annoncer une série de fermetures de bases et d’implantations ainsi que la suppression de plusieurs dizaines d’unités, en particulier dans l’Est de la France.
Pour rappel, le ministère de la Défense doit annoncer une série de fermetures de bases et d’implantations ainsi que la suppression de plusieurs dizaines d’unités, en particulier dans l’est de la France.
Loin de faire l’unanimité auprès des militaires et de nombreux élus locaux, ces restrictions sont destinées à mettre en pratique les préconisations issues du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et de la révision générale des politiques publiques (RGPP), initiatives de Nicolas Sarkozy.
Parallèlement, le chef d’état-major de l’armée de terre a présenté sa démission après la fusillade lors d’un exercice à Carcassonne, ce week-end. L’auteur des tirs a été mis en examen pour « blessures involontaires » et remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Cette affaire intervient deux semaines après la présentation par Nicolas Sarkozy d’une importante réforme de la Défense, qui a jeté le trouble dans une partie des armées et des officiers supérieurs. Certains d’entre eux ont critiqué vertement dans Le Figaro, sous couvert du pseudonyme « Surcouf », le Livre blanc de la défense qui détaille cette réforme et prévoit notamment la suppression de 54.000 postes civils et militaires. « Ce n’est pas une affaire d’Etat », a relativisé Henri Guaino, qui a cependant précisé que l’exécutif souhaitait identifier les auteurs de cette tribune.
Le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées, a été vu mercredi à l’Elysée, fort probablement pour participer à une éventuelle réunion sur le sujet sensible des restructurations des infrastructures de défense après le conseil des ministres. Lors du compte rendu du conseil, Luc Chatel a dit n’avoir « absolument pas le sentiment » d’un malaise dans les armées. Au contraire, a-t-il juré, « les armées attendent cette réforme ».
Le maire socialiste de Paris et candidat à la direction du PS, Bertrand Delanoë, a mis en garde les autorités politiques, dans un communiqué, « contre tout risque de fracture entre la société civile et ses armées ».
Le général Cuche, qui a estimé qu’il s’agissait de « sa responsabilité directe », a « souhaité tirer des conclusions » du drame en choisissant de démissionner, selon Hervé Morin. Cette décision, il « l’a prise seul », a-t-il affirmé lors d’un point de presse. « Personne ne le lui a demandé, il l’a proposée de lui-même » mardi matin « dans mon bureau », après avoir « évoqué cette question » dimanche puis lundi.
Le ministre a rendu hommage à Bruno Cuche, « grand » militaire qui a « une haute conscience de l’idée de ce que représente celle d’être le chef de l’armée de Terre », démentant tout lien entre sa démission et le livre blanc sur la Défense.
Ce qu’a confirmé le général d’armée dans la soirée: cette décision « est exclusivement liée aux événements dramatiques » de Carcassonne et « aux dysfonctionnements qu’ils révèlent », a-t-il dit dans un communiqué, expliquant vouloir « assumer pleinement » ses responsabilités. Il a déclaré avoir « constamment porté et soutenu » la réforme « absolument nécessaire » qui attend les armées.
Nicolas Sarkozy « n’a jamais visé l’institution » militaire et ses critiques portaient uniquement sur « l’incident » de Carcassonne, a assuré le ministre de la Défense Hervé Morin au sujet de propos du chef de l’Etat après la bavure militaire au 3e RPIMa. « Le président de la République a parlé de l’incident il n’a jamais visé l’institution » militaire, a déclaré M. Morin sur Europe 1.
« J’étais présent, il vaut mieux arrêter de raconter n’importe quoi », a-t-il poursuivi. « Ce qu’a visé le président de la République en disant +tout ça n’est pas responsable+ ou +tout ça n’est pas professionnel+ ce n’était pas l’institution (militaire), c’était le fait divers en lui-même ». Les propos en cause, rapportés notamment par les sites Internet du Point et de Libération, visaient, selon ces derniers, le général Bruno Cuche, numéro un de l’armée de terre, démissionnaire mardi.
Toutefois, Nicolas Sarkozy a de nouveau dénoncé mercredi des « dysfonctionnements graves et majeurs » dans l’armée de terre, après la fusillade qui a fait 17 blessés – dont quatre graves – dimanche à Carcassonne.
Source : AFP, Reuters, LCI
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Le chef d
Livre blanc sur la défense : une espérance déçue
Par le groupe «Surcouf»
18/06/2008
Un groupe d’officiers généraux et supérieurs des trois armées terre, air, mer , tenu à l’anonymat, commente le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.
Les éléments de la nouvelle politique de défense qui viennent d’être rendus publics ont été, ce qui est bien normal, présentés par leurs auteurs d’une manière très encourageante. La réalité est quelque peu différente. Personne ne peut, ou ne souhaite, à l’intérieur des armées, mettre en cause les choix politiques du jour. D’abord, ils sont incontestables par nature. Ensuite, le souhait du président de la République, chef des armées, est de disposer d’un instrument militaire plus efficace pour un moindre coût ; de raisonner en termes d’efficacité et non d’équipements de prestige ; de faire preuve de réalisme quant aux menaces ; et enfin de ne se laisser arrêter par aucun a priori dogmatique. Ce souhait ne peut rencontrer que l’approbation de tous ceux qui ont fait le choix de la carrière des armes et qui ont souffert, ces dernières années, de l’immobilisme des institutions de défense. Et, dirions-nous, plus que l’approbation, le désir, avec volonté et discipline, de faire passer ce souhait dans la réalité.
La vérité oblige à dire, cependant, qu’au-delà des déclarations, la volonté présidentielle a été largement dénaturée par ceux, politiques, militaires ou personnalités qualifiées, qui avaient la charge de la mettre en
Carte militaire: le maire de Toulouse dénonce le « manque de concertation »
Le 24/07/2008 à 21:02
Pierre Cohen, député-maire PS de Toulouse et président de la communauté d’agglomération du Grand Toulouse, a dénoncé jeudi le « manque de concertation » dans la décision du gouvernement de supprimer la base aérienne 101 de Francazal, prévue dans la réforme de la carte militaire.
Se déclarant « indigné par cette décision », Pierre Cohen dénonce dans un communiqué « un manque total de concertation qui démontre, une fois de plus, que le gouvernement décide seul sans jamais consulter les élus concernés ».
« L’Etat a le devoir moral et politique de trouver des compensations à hauteur du préjudice subi par la population toulousaine très attachée à cette institution qu’est la base aérienne de Francazal », estime-t-il.
Le président PS du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, et le sénateur socialiste Bertrand Hauban ont également dénoncé la décision de supprimer la BA 101, située au sud de l’agglomération toulousaine et comptant un effectif de 1.074 personnes.
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