Baisse des crédits immobiliers en France.

170 milliards de prêts en 2007, 153.8 prévus cette année, c’est clairement, même pour Michel Mouillart, un crédit-crunch.
Les banques, sonnées, n’accordent des prêts qu’à des conditions bien plus draconniennes.
Bien sûr, on oublie de dire que la production de prêts de l’année, est largement conditionné par l’année précédente, que celle-ci patinait (alibi : la présidentielle), mais n’avait pas franchement stoppée.
Pour Michel Mouillart : « Le problème n’est pas celui d’une désolvabilisation de la demande  « .
Bien sûr que si.

32 935 euros est le revenu moyen, le revenu médian (autant de personnes en dessus qu’en dessous) est bien plus bas, ce qui donne une capacité d’achat à 32 X 2.5 = 80 000 euros.
Tout ce qu’il y a en dessus, c’est la spéculation, la gourmandise, l’appât du gain et la prévarication.
« Marché sain », dit on, « Pas de crédit-crunch » rajoute t’on.
On le voit, la machine à désinformer fonctionne encore à plein régime.
Bien entendu, les banques ne sont pas remplis de créances aussi foireuses qu’un papier hygiénique usagé, bien entendu, les prix ne baissent jamais, bien entendu, on est tous riches.
Sur les 7 dernières années, les prêts s’étaient envolés de 100 milliards d’euros par an.
Inutile d’aller chercher plus loin les ennuis de la croissance françaises. on n’enlève pas impunément 17 milliards du circuit économique  et en même temps, on a un avant-goût de la « secouée » économique à venir.

Mercredi 23 juillet 2008