L’ancien P-DG de la société Rhodia, Jean-Pierre Tirouflet, a été placé en garde à vue à la brigade financière. Cette mesure intervient dans le cadre de l’enquête ouverte en octobre 2004 sur, notamment, d’éventuelles informations inexactes aux marchés financiers au début des années 2000.
Vaste sujet dont découlent – notamment ? – l’affaire Rhodia … et l’affaire Stern.
Jean-Pierre Tirouflet est susceptible d’être présenté d’ici vendredi aux juges Henri Pons et Jean-Marie d’Huy, chargés de la procédure ouverte pour « présentation de comptes inexacts, diffusion d’informations fausses ou mensongères sur la situation d’un émetteur coté sur le marché réglementé, délit d’initié et recel de délit d’initié ».
Les magistrats ont aussi obtenu en 2007 le droit d’élargir leur enquête au « parachute doré » et à la retraite complémentaire d’un total de plus de sept millions d’euros perçus par Jean-Pierre Tirouflet lorsqu’il a été contraint à quitter Rhodia, alors placé dans de lourdes difficultés financières, en 2003.
Sur le plan administratif, en juin 2007, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a reconnu l’existence d’une diffusion d’informations inexactes de 2001 à 2003. Elle a infligé au groupe d’industrie chimique une amende de 750.000 euros et 500.000 euros à Jean-Pierre Tirouflet, qui l’a dirigé de sa création en 1998 jusqu’à 2003.
Les fausses informations concernaient pour l’AMF l’évolution de l’activité de la société américaine Chirex – acquise par Rhodia en 2002 -, la prise en compte d’actifs d’impôts différés, ainsi que de la dette du groupe et notamment de ses engagements hors bilan..
Depuis 2004, plusieurs plaintes ont amené les autorités judiciaires à ouvrir une série d’enquêtes sur le groupe Rhodia et les agissements de ses anciens dirigeants et administrateurs ainsi que ceux de son actionnaire principal, Rhône-Poulenc (devenu Sanofi-Aventis).
En 2004, M. de Lasteyrie, actionnaire de Rhodia, avait porté plainte pour « présentation de comptes inexacts, diffusion d’informations fausses et mensongères », accusant certains anciens administrateurs et dirigeants du groupe, en particulier l’ex-PDG Jean-Pierre Tirouflet, d’avoir dissimulé le niveau d’endettement de Rhodia et conduit à la ruine nombre de petits actionnaires.
Outre sa plainte pour « comptes inexacts », M. de Lasteyrie contestait l’enquête menée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), contre laquelle il avait aussi déposé plainte: il l’accusait d’avoir réécrit son rapport sur l’affaire, en ne mentionnant plus certains faits. L’AMF a par la suite porté plainte contre M. de Lasteyrie pour dénonciation calomnieuse.
Une enquête préliminaire a également été ouverte récemment par le parquet de Paris sur des achats et des ventes suspects de titres par Jean-Pierre Tirouflet, lorsqu’il était directeur financier de Rhône-Poulenc entre 1988 et 1990.
La veille de sa mort, quelque peu brutale, M. de Lasteyrie « était encore entendu pendant plusieurs heures par la police judiciaire, pour faire le point sur ces affaires », et notamment sur cette dernière ramification.
Avant d´être assassiné, Edouard Stern se trouvait lui aussi au coeur de cet imbroglio financier mettant notamment en cause Thierry Breton, le ministre de l´Economie et des Finances. Avec Hugues de Lasteyrie
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