Loi sur l

Immigration9 Hugo Chavez, le très charismatique président du Vénézuela a menacé jeudi de ne plus fournir de pétrole aux pays européens qui appliqueraient la nouvelle loi de l’Union européenne sur l’expulsion des immigrés sans papiers.

Ce, alors même que le texte incriminé a été adopté mercredi par le Parlement européen.

« Notre pétrole ne doit pas aller dans ces pays européens qui appliquent les nouvelles lois », a affirmé M. Chavez lors de sa rencontre avec le président élu paraguayen Fenando Lugo, qui a également exprimé son opposition à ces lois. Le président Chavez a considéré la « Directive du retour » approuvée mercredi par le Parlement européen comme « une loi de confusion ».

Il a également fait remarquer que ces lois allaient

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  1. Décès d’un Tunisien dans un centre de rétention de la région parisienne
    PARIS – Un Tunisien de 41 ans est décédé samedi en fin d’après-midi au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes (région parisienne), a-t-on appris de source concordantes, et selon certaines des personnes retenues, des incidents ont éclaté à la suite de cette nouvelle.
    Selon la préfecture de police, qui a confirmé le décès, ce ressortissant tunisien était « sous le coup d’une interdiction définitive du territoire français décidée par un arrêt de la cour d’appel de Paris ».
    Un premier examen médical n’a décelé « aucune trace suspecte sur le corps », a-t-on indiqué de même source.
    La police judiciaire a été chargée de l’enquête.
    Selon une source proche de l’enquête, ce Tunisien est décédé « d’une crise cardiaque, sans intervention des effectifs de police ».
    Le député Jean-Pierre Brard (apparenté communiste) s’est rendu sur place où il a été informé du décès.
    « Le médecin m’a dit qu’il ne voulait pas se prononcer sur les causes de la mort » de cette personne, « une autopsie sera pratiquée demain (dimanche, ndlr) pour les déterminer », a-t-il déclaré à l’AFP.
    Il a indiqué qu’on lui avait rapporté que son compagnon de chambre s’était déjà « inquiété » de son état de santé vendredi, trouvant qu’il « respirait mal ».
    Des personnes retenues dans le centre, qui avaient alerté l’AFP, ont fait état d’incidents une fois que la nouvelle s’est répandue à l’intérieur des batiments.
    Deux à quatre voitures de pompiers se trouveraient samedi en fin d’après-midi dans le centre de rétention, ainsi que des renforts de CRS.
    Une des personnes retenues, jointe par téléphone par l’AFP, a expliqué qu’une personne était allée « dans sa chambre pour faire une sieste » et on « s’est rendu compte qu’il ne respirait plus et les infirmières ont dit qu’il était mort. »
    Un témoin, qui a requis l’anonymat et qui se trouvait à l’extérieur du CRA, a vu vers 17H30 (15H30 GMT) un véhicule du Samu (Service d’aide médicale urgente) entrer dans le centre et des policiers se positionner dans les rues alentour.
    Il a fait état d’un « début d’émeute » dans le CRA avec dispersion à l’aide de gaz lacrymogènes.
    Une représentante du Réseau éducation sans frontières, Florence Ostier, a évoqué auprès de l’AFP le témoignage d’un retenu: « à 16H10 (14H10 GMT), samedi, on a appris qu’un gars, après avoir pris son repas, est allé dans sa chambre et s’est trouvé mal. On a fait venir les policiers, le Samu, il est mort. Il y a du grabuge dans le centre ».
    La préfecture de police de Paris (PP) dément « qu’à l’annonce du décès des incidents aient éclaté à l’intérieur du centre. Les retenus ont simplement voulu connaître la situation », a déclaré la PP à l’AFP.
    Selon Mme Ostier, vendredi, toujours selon sa source, trois personnes se seraient trouvées mal et auraient été hospitalisées pour une raison indéterminée, sans que l’on dispose samedi de nouvelles à leur sujet. Ces informations n’ont pas été confirmées officiellement.
    Le CRA de Vincennes, qui peut accueillir en tout 280 personnes en attente d’expulsion ou de libération, a été ces derniers mois plusieurs fois le théâtre de tensions, certains retenus protestant notamment contre leurs conditions de rétention.
    L’Union européenne (UE) va se doter de normes communes pour le renvoi des sans-papiers qui pourront être placés en rétention jusqu’à 18 mois avant d’être expulsés, et n’auront plus le droit de rentrer dans l’UE dans les cinq ans suivant leur renvoi.
    (AFP / 21 juin 2008 21h48)

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