Un centre leclerc vient de renouer avec une vieille tradition, celle de l’employeur qui loge ses salariés.
Toujours le même principe : le salarié habite loin, dépense beaucoup d’argent pour se loger et se déplacer, et en même temps cela crée de la difficulté de recrutement.
Car il ne faut pas se leurrer, c’est aussi un retour pragmatique au contrat social d’après-guerre en France ; salaires peu élevés, mais coût de la vie bas.
Loin d’être un fou égaré, le directeur du centre leclerc renoue avec la tradition des maitres de forges du 19°, berceau des sociétés HLM.
Il se débrouille pour concilier salaire faible et revenu disponible plus important.
En même temps, une contrainte sociale se crée sur l’employé. Il risque, en perdant son emploi, en voulant en changer, de devoir changer aussi de lieu de vie et de voisinage.
Bien sûr, il y a un risque. La mise des employés en tas risque de créer, à terme, des réactions de groupe qui se traduiraient par des revendications salariales.
L’éclatement des lieux de résidences délaie souvent la revendication sociale.
En attendant, du logement au paternalisme, du paternalisme à « l’intérêt économique commun », il n’y a qu’un pas.
Vous savez, cet intérêt économique qui vous permet de faire des heures supplémentaires ou complémentaires, qui vous permet de venir travailler une heure (vous habitez à côté), et de venir travailler « à la demande » (vous êtes encore à côté), ou mieux : QUAND on vous le demandera…
Un emploi + un logement, c’est encore le rêve pour beaucoup.
Les revendications viennent après… avec le temps.
Et lorsque tu auras vecu 15 ans dans la case, il te proposera de la racheter
(on sera sur un autre cycle immo)et il refera la culbute.
Il fera une ptite culbute a la madame en meme temps (retour du droit de cuissage
en periode du retour de la femme objet- du vagin objet (du contrat) plutot).