« La crise subprime n’est pas finie… »

Images Pour Joseph Stiglitz.
En effet, « l’économie est malade », le chômage passant de 5.1 à 5.5 % de la population active, même si, le mode de décompte de celui-ci outre-atlantique est surtout fait, pour ne rien décompter du tout.
Cela en dit long sur la fiabilité des chiffres annoncés.
Il y a peu, on se faisait gloire de quelques créations d’emplois.
Ces données ont une utilité limitée dans le temps, celle du torche-cul, à jeter juste après usage.
Pour J. Stiglitz  » la flambée pétrolière, les émeutes de la faim, la crise financière et les menaces de récession sont « liées »  « .

Images_2 En même temps, la responsabilité de la Chine et de l’Inde dans la montée des prix alimentaires est démentie.
Là aussi, c’est un phénomène continu et progressif, et le problème provient de l’agression envers l’Irak.
« l’économie américaine avait des problèmes et la guerre en Irak les a aggravés « .
Le paradigme selon lequel les budgets militaires faisaient la prospérité est infirmé.
Le site du PNAC (projet pour un nouveau siècle américain) est désormais aux abonnés absents, et la fièvre monte à vue d’oeil contre le complexe militaro-industriel.
Cette fois, c’est le programme JSF qui est sur la sellette.
Trop coûteux et inutile. Après les très bons scores aux élections primaires de R. Paul, le soutien massif qu’il a reçu dans l’US army (il veut le démantélement des 800 bases US à l’étranger et le retour de toutes les troupes), on ne peut que constater un malaise grandissant.
L’immobilier, la finance, l’économie en général, des USA est malade, très malade, du type cancer terminal qui a achevé tous les empires.
Les guerres extérieures se révèlent de plus en plus longues, coûteuses et meurtrières, loin du postulat de 1948 qui voulait qu’elles soient nécessaires à la bonne marche de l’économie.

Comme dans toutes les fins d’ empire, c’est l’arrière qui ne tient plus. Le juridisme, les brevets, ne sont pas la marque de puissance, mais la tentative vaine de retenir une puissance qui s’évanouie.
Que valent tous les brevets, devant l’indice case et shiller ci-contre ?
La crise de début 1990 avait été longue et dure, je m’en souviens encore. Mais cette plongée, elle est incomparable.