Wall street vient de l’avouer, la crise emporte tout.
D’abord immobilière, elle a plombé les banques, les constructeurs automobiles, les consommateurs.
Les « Big three » faisaient le gros de leur rentabilité sur les « prêts subprime » et accessoirement vendaient des monstres dévoreurs d’essence.
La « mission » de la banque centrale, assurer la stabilité (de l’indice boursier) a foiré.
Les réhausseurs de crédit ont vu leurs notes dégradées, et on envisage de dégrader celle des constructeurs automobiles.
Si, pour Ambac et Mbia, ce serait grave, mais une péripétie, pour les fabricants d’automobiles, ce serait une autre paire de manche.
En effet, il n’y a ni puissance industrielle, ni puissance tout court et à fortiori pas de super-puissance sans cet outil.
Le rythme de fermetures des usines ne suffit même plus, ni même la régression sociale accélérée.
Après les banques, les transporteurs aériens, on peut deviner, en même temps que les concernés espèrent une nationalisation complète.
Comme on ne change pas une équipe qui perd, E.Balladur veut établir un empire transatlantique, et Giscard dissoudre le peuple.
Unir deux canards boiteux, les USA et l’UE ne feront pas un cheval de course.
Image : un nouveau logo pour le dow jones ?