Baisse des prix.

Même la FNAIM a du en convenir, la baisse est d’ampleur. 3.3 % dans la maison individuelle, pour une montée de 0.5 % pour les appartements en mai 2008. On arrive globalement à une baisse -magique- de faible ampleur de 1.3 % et à une augmentation, pour la dernière année – re-magie – de 1.7 %.
Le statisticien de la FNAIM a du être formé à la reserve federale.
En réalité, là, comme ailleurs, ce sont les inerties qui jouent.
Et on peut en voir arriver une grosse d’inertie. Aujourd’hui, j’ai repris le catalogue sur internet d’avendrealouer. Edifiant. Dans mon département plus de 1200 maisons à vendre.
Bien sûr, l’inertie FNAIM est calculée pour être le plus favorable aux adhérents, mais le risque est de faire apparaitre comme cataclysmique et brutal, un mouvement qui était continue et enclenché depuis pas mal de temps.
Alors que finalement, ce n’est qu’un mensonge trop longtemps prolongé.

« Par rapport au mois de mai 2005, la hausse des prix des maisons est passée de 12 % à 2 %. Re-re-magie. A l’envers, cette fois.
Cette évolution va être aggravée. L’OAT 10 ans, flambe. Il sert de référence pour le calcul des emprunts immobiliers.
Ajoutons à cela l’irresponsabilité de JC Trichet, on a l’ingrédient d’un VRAI krach, et pas seulement immobilier.
A combien serons nous à la fin de l’année ? Et dans deux ans ?
On voit que l’ampleur de la baisse prévue ou pronostiqué ou espérée par certains (- 50 %) est peut être très optimiste. 5,6,7 ou 8 % Bientôt ?
Alors que certains extrémistes prônent  la suppression des retraites par répartition, on voit le résultat  que cela pourrait avoir : un patrimoine inexistant ou de très faible valeur, une épargne laminée par l’inflation, ou tout du moins à rendement nul, la misère assurée…

Photo : le statisticien FNAIM en plein boulot.