Cinq personnes sont portées disparues après un accident survenu lundi à l’aube dans la mine de charbon d’Arcelor Mittal de Tentekskaya au Kazakhstan, et sont vraisemblablement mortes, a annoncé le groupe dans un communiqué.
En janvier, une explosion minière survenue dans une mine du groupe dans le pays avait fait 30 morts. Depuis 2004, près de 100 mineurs travaillant pour le leader mondial de l’acier sont morts dans des accidents miniers au Kazakhstan.
« Bien que les services d’urgence soient sur le site et que tous les efforts soient faits pour localiser les disparus, il est probable » que les personnes soient décédées « à la suite de l’accident », indique le groupe. Sur les cent personnes qui travaillaient dans cette mine au moment de l’accident survenu à 04H00, heure locale, 95 en ont été évacuées « saines et sauves », est-il précisé.
En 2004 et en 2006, des explosions de méthane avaient déjà fait des dizaines de morts dans une mine exploitée par ArcelorMittal qui possède un complexe sidérurgique à Temirtau, dans la région de Karaganda.
En janvier 2008, lors de l
ArcelorMittal et des syndicats signent un accord mondial innovant sur la santé et la sécurité
Luxembourg, 4 juin 2008 –
ArcelorMittal, le numéro un mondial de la sidérurgie, et des syndicats représentant ses employés dans le monde entier ont signé aujourd’hui un nouvel accord, le premier du genre, en vue de poursuivre l’amélioration de la santé et des normes dans l’ensemble de la société.
Cet accord, unique en son genre dans l’industrie sidérurgique, reconnaît le rôle capital que jouent les syndicats dans l’amélioration de la santé et de la sécurité.
Il établit des normes minimales dans chaque site opérationnel de la société afin d’atteindre des performances de classe mondiale.
Ces normes comprennent notamment l’engagement de créer des comités direction-syndicats pour les questions de santé et de sécurité, ainsi que des programmes de formation et d’éducation qui se proposent d’avoir un impact significatif sur l’ensemble des questions de santé et de sécurité dans la société.
Cet accord prévoit aussi la création d’un Comité Mondial Santé Sécurité direction-syndicats qui sélectionnera des usines afin de les aider à continuer d’améliorer leurs performances santé et sécurité.
L’accord a été signé le 3 juin par ArcelorMittal, Fédération Européenne des Métallurgistes, United Steelworkers et la Fédération Internationale des Métallurgistes.
Lakshmi Mittal, Président et CEO d’ArcelorMittal, a déclaré : « Cet accord se fondera sur le travail que nous avons déjà réalisé dans la société à ce jour.
La santé et la sécurité sont nos priorités absolues et en signant cet accord, nous espérons établir un nouveau modèle pour l’industrie. L’innovation et notre propension à prendre des décisions audacieuses sont au coeur de notre réussite.
Nous sommes heureux de nous rapprocher de nos partenaires syndicaux pour appliquer cette même philosophie à notre approche de la santé et de la sécurité ».
Peter Scherrer, Secrétaire Général de la Fédération Européenne des Métallurgistes, a expliqué : « Nous nous réjouissons de transformer cet accord en bien plus qu’un simple bout de papier : en une réalité. Le dialogue social et le respect mutuel sont le fondement de toute initiative réussie et cet accord inclut ces principes ».
Leo Gerard, Président international de United Steelworkers, a ajouté: « La signature de cet accord doit montrer aux autres sociétés du secteur que les syndicats sont la solution aux problèmes de santé et de sécurité, et non pas leur cause. La santé et la sécurité sont la principale préoccupation des travailleurs. C’est une grande satisfaction pour nous d’avoir pu appliquer cette approche au sein de la première société sidérurgique mondiale ».
Marcello Malentacchi, Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Métallurgistes, a dit en conclusion : « Par la signature de cet accord nous démontrons notre engagement en vue d’un impact significatif sur les normes actuelles en matière de santé et de sécurité dans la société.
La réussite ou l’échec de cet accord dépendront de notre engagement commun en vue d’atteindre notre objectif que chaque travailleur, quel que soit son poste au sein de la société, puisse retourner à la maison sain et sauf après sa journée de travail ».