Pour la consommation énergétique, les approches françaises et allemandes sont foncièrement différentes. La française privilégie l’isolation, l’allemande la production de renouvelable.
En réalité, ces deux démarches sont complémentaires, plus qu’ opposées.
Marburg, par exemple vient d’imposer le solaire thermique (fabrication d’eau chaude sanitaire et complément chauffage) aux constructions neuves, aux réfections de toits et aux réfections de chauffage.
1 M2 de capteurs solaires pour 20 M2 de bâti, la technique du thermique solaire est à la fois au point et économe.
Mais elle n’est qu’un appoint.
Comme je l’ai dit, ces techniques sont, finalement, complémentaires, mais il est bien sûr, plus facile de placer des capteurs solaires thermiques sur un toit qu’isoler de l’ancien.
En outre, vue la situation démographique allemande, la construction neuve n’y est guère à l’ordre du jour.
Le land de Bade-Wurtemberg, lui, impose 20 % d’énergie renouvelable.
On voit l’importance de la décision politique dans l’accomplissement de la transition.
Une autre décision serait bienvenue, au vu de la flambée des tarifs, c’est l’encadrement de ceux-ci.
Pour être clair, dans le renouvelable, à l’heure actuelle, on se gave.
A noter tout de meme que les Allemands ont au moins 10 ans d’avance sur les français en terme d’habitat passif. L’institut allemand ‘maisons passives’ existe depuis 1990 et à proposé sa norme Passivhaus en 2002 alors que nous, notre norme effinergie (moins exigente) vient tout juste de naitre.
Dire que les allemands priviligie la production renouvelable me semble donc très reducteur. L’exemple d’une commune n’est donc pas à prendre comme une généralité, surtout que la pose de ces panneaux seront destinés essentiellement à la production d’eau chaude, là ou, l’isolation de la maison ne rentre absolument pas en compte.
Néanmoins, je suis d’accord sur l’importance des décisions politique. En effet, si l’etat français c’etait soucier des depenses énergetique de l’habitat avant la folle montée des prix, cette flambée des prix n’aurait peut etre pas eu lieu et les français ne seraient peut etre pas au pied du mur comme ils le sont aujourd’hui : endettés sur 30 ans pour une maison qui ne pourront pas chauffer (vu la flambée du pétrole) et dans laquelle il ne peuvent pas faire de travaux faute d’argent…
La question c’est combien vaudra une maison classé E F ou G ?(classement energétique de A à G).
Pour les immeubles des années 60/70/80 il faudra faire des rabais de – 50% pour vendre.
reducteur non, car les marchés ne sont pas les mêmes. Completement atone en allemagne en raison de la démographie, il s’en est suivi une approche qualitative affirmée.
à Rabus : effectivement, les immeubles années 1960 sont problématiques. D’ailleurs une politique plus ou moins délibérée de destruction est en cours.